La carte du mois par le Pôle DATAR de la région Nouvelle-Aquitaine

 

Le Pôle DATAR de la région Nouvelle-Aquitaine propose de produire des éléments de connaissance, sur des sujets d'intérêt, sous forme d'une carte originale et d'un texte court d’accompagnement (source  Olivier Bouba-Olga, chef de service études et prospective - région Nouvelle-Aquitaine, compte twitter @obouba).

La première « carte du mois » s’intitule Chômage et emploi : une relation complexe. Où l'on apprend, entre autres, qu'un taux de croissance de l'emploi élevé ne garantit pas d'observer un taux de chômage faible. 

Deux versions complémentaires sont mises à disposition :

  • un document PDF de deux pages : une page de texte explicatif et une page avec une carte France métropolitaine et un zoom Nouvelle-Aquitaine 

  • une version carte narrative, qui permet de zoomer/dézoomer sur la carte, et de télécharger le fichier de données associé, pour connaître précisément la situation des territoires qui vous intéressent 

Vous souhaitez recevoir la "carte du mois" directement dans votre boîte mail ? Envoyez simplement un mail à ditp@nouvelle-aquitaine.fr en précisant comme objet "carte du mois".

Vous souhaitez retrouver les cartes du mois produites par la DITP : voici la page d'accueil.

Liste des cartes déjà mises en ligne :


En complément
 

Olivier Bouba-Olga est l'auteur d'une mise au point tout à fait stimulante sur le site de Géoconfluences : Qu’est-ce que le « rural » ? Analyse des zonages de l'Insee en vigueur depuis 2020.

Le site Géoconfluences propose par ailleurs une rubrique Cartes à la une où différents auteurs peuvent commenter une carte de leur choix.


Lien ajouté le 12 février 2023

Lien ajouté le 21 février 2023

Lien ajouté le 29 mars 2023
Lien ajouté le 25 avril 2023
Lien ajouté le 6 mars 2024
Articles connexes

Un Atlas de géographie historique des États-Unis (1932) entièrement numérisé

 

L'Atlas de géographie historique des États-Unis de Charles Paullin et John Wright, publié pour la première fois en 1932, a été numérisé et mis en ligne par l'Université de Richmond avec l'ensemble de ses 700 cartes. Il s'agit d'un magnifique atlas historique sur les Etats-Unis. Désormais accessible à un large public, la version numérique comporte des fonctionnalités intéressantes en termes de géolocalisation, d'animation ou d'impression que l'atlas papier ne permettait pas.



La plupart des cartes de l'atlas ont été orthorectifiées, afin de pouvoir être superposées à des cartes actuelles. Des cartes animées ont été produites à partir de séries de cartes concernant l'exploration du continent, les différents mouvements de réforme ou l'évolution de l'emplacement des églises.

Des cartes portant sur le vote présidentiel, la démographie ou encore la production agricole sont mises à disposition sous forme interactive de manière à pouvoir accéder plus en détail aux données sous-jacentes.

L'introduction met bien en évidence les objectifs de cet Atlas : 

« Le but est d'illustrer cartographiquement, dans un format maniable mais avec beaucoup de détails, les faits essentiels de la géographie et de l'histoire qui conditionnent et expliquent le développement des États-Unis. Il n'y a, bien entendu, aucun critère absolu permettant de mesurer l'importance relative des événements historiques. Le jugement historique, cependant, doit reposer sur la reconnaissance de relations fondamentales dans l'espace aussi bien que dans le temps, et celles-ci sont souvent rendues intelligibles au moyen de cartes [...] Alors que les cartes montrent comment les forces mondiales ont opéré sur le sol américain, elles mettent également l'accent sur ce qui est caractéristique des États-Unis. »

L'occasion de souligner le rôle important des sources et de revenir sur la question du rapport et du poids respectif de la carte et du texte dans un atlas :

« Le texte donne les références aux sources d'information à partir desquelles les cartes ont été élaborées. Chaque fois que nécessaire, des commentaires critiques sont faits sur l'exactitude des sources. La manière dont les cartes ont été compilées et ce que montrent les symboles est indiqué quand cela ne va pas de soi, les signes conventionnels sont expliqués sur les cartes elles-mêmes et, dans la mesure du possible, conçus pour raconter leur propre histoire. Les limites de la méthode de représentation sont indiquées et des explications sont fournies, si nécessaire, pour éviter les idées fausses. Certaines parties du texte sont très longues, en particulier les parties relatives aux terres et aux litiges frontaliers. Ici, les négociations concernant les limites et les zones contestées sont décrites et les documents originaux sont cités dans leur intégralité. Sans un commentaire aussi approfondi, les cartes n'auraient aucun sens. Pour autant, aucune tentative n'est faite pour interpréter ou expliquer les cartes en termes historiques plus larges. Le faire aurait obligé à développer le texte au-delà de toute mesure raisonnable. Cela aurait été équivalent à écrire une histoire des États-Unis d'un point de vue géographique, et l'Atlas ne prétend pas être une « histoire ». Il s'agit plutôt d'une aide aux historiens, aux enseignants et aux étudiants en histoire. Non seulement il servira d'ouvrage de référence à ceux qui souhaitent rechercher des points particuliers, mais des études originales seront sans aucun doute basées sur les données qu'il présente. Chaque carte constitue, pour ainsi dire, un moyen de raffiner la matière première pour la recherche historique, elle est comparable à un document soigneusement édité avec une critique textuelle mais sans interprétation historique. Le texte donne juste assez d'informations pour permettre au lecteur de bien comprendre ce que montrent les cartes. »

« Quelques desiderata cartographiques » :

« Dans les plans préliminaires et les suggestions faites par plusieurs chercheurs, de nombreuses cartes ont été proposées qui, pour une raison ou une autre, ont dû être refusées. Étant donné que la simplicité cartographique était souhaitée, aucune carte compliquée comportant de nombreuses informations n'a été incluse. N'ont trouvé place que les cartes illustrant les parties les plus fondamentales et les plus essentielles de l'histoire américaine, et encore pas toutes. Pour chaque période, des cartes ont été exclues du fait du manque de place. En raison de statistiques insuffisantes, de nombreuses cartes utiles pour la période coloniale n'ont pu être réalisées. On peut cependant donner quelques exemples de pistes de recherche qui pourraient être poursuivies dans des directions déjà tracées par l' Atlas. Alors que chaque phase de l'histoire américaine offre des possibilités séduisantes d'interprétation cartographique, une attention particulière est portée ici sur les questions concernant l'exploration et la colonisation du continent, la population des Etats-Unis, l'éducation et le développement économique. »

De la conception à la publication, l'atlas a nécessité trois décennies d'élaboration. Un aperçu de l'atlas a été proposé pour la première fois par John Franklin Jameson en 1902 lorsqu'il a proposé que la nouvelle institution Carnegie de Washington se charge de développer "un atlas de l'histoire américaine qui puisse être vraiment de premier ordre". Sous la direction de Paullin, un historien de la marine américaine, les recherches pour l'atlas ont commencé en 1912 au département de recherche historique de la Carnegie Institution, dirigé par Jameson. Les travaux sur l'atlas s'y sont poursuivis pendant quinze ans et, en 1929, la Carnegie Institution s'est arrangée pour que l'American Geographic Society (AGS) complète l'atlas. L'éminent géographe John K. Wright (qui sera à l'origine du terme de carte choroplèthe en 1938) était alors le bibliothécaire de l'AGS. Il a supervisé l'achèvement de l'atlas et a été crédité comme son éditeur lors de sa publication en 1932.

Largement acclamé dès sa publication, l'Atlas se veut être un « monument de l'érudition historique ». Il se concentre cependant principalement sur les Américains d'origine européenne - même s'il contient un certain nombre de cartes montrant la répartition géographique des personnes d'autres origines ethniques et raciales. Un atlas de géographie historique qui reflète donc son époque. L'Atlas est unanimement célébré dès sa parution en 1932. Dans les décennies qui suivent, il a été utilisé par d'innombrables historiens professionnels ou profanes. Quelques-unes de ses cartes (comme celles indiquant les temps de déplacement en 1800, 1830, 1858 et 1930) continuent d'être reproduites ou adaptées encore aujourd'hui.

Série de cartes montrant l'évolution des temps de déplacement depuis New York
en 1800, 1830, 1857 et 1930 (source : Atlas of the Historical Geography of the United States)



Consultation à partir des 14 chapitres proposés :

Le Digital Scholarship Lab de l'Université de Richmond est à l'origine d'autres travaux remarquables de numérisation et de publication de cartes historiques sur Internet :
  • Mapping Inequality Redlining in New Deal America : mise en ligne des archives de l'HOLC concernant la pratique du redlining dans plus de 150 villes des Etats-Unis.

  • Land Acquisition and Dispossession. Mapping the Homestead Act, 1863-1912. Le Homestead Act de 1862 offrait aux Américains la possibilité de revendiquer des parcelles de "terres publiques", de les occuper et de les mettre en valeur pendant cinq ans, puis d'en acquérir le titre. Cette carte visualise dans le temps et dans l'espace les plus de 2,3 millions de revendications et 900 000 "certificats" accordant la propriété dans le demi-siècle après l'adoption de la loi.

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La suppression de la Racial Dot Map et la question sensible de la cartographie des données ethniques aux Etats-Unis

Visualiser les niveaux de ségrégation à l'échelle de chaque quartier des États-Unis

Les ségrégations raciales aux Etats-Unis appréhendées en visualisation 3D et par la différence entre lieu de travail et lieu d'habitat

Cartes et atlas historiques


Histoire de la cartographie de l'Antiquité à aujourd'hui (cycle de conférences de la BNF - 2023)


Dans le cadre d'un nouveau cycle de conférences autour de l’histoire de la cartographie de l’Antiquité à nos jours, la Bibliothèque nationale de France (BNF) propose plusieurs séances en présentiel et diffusées en même temps sur Internet.




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Géolocaliser les documents numérisés avec Gallicarte (BNF)

Venise à vol d'oiseau au début du XVIe siècle (Gallica - BnF)

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Parcours dans le plan routier de la ville et des faubourgs de Paris en 1789 (Gallica - BnF)

L'histoire par les cartes : comment le continent européen s'est pensé et construit du 16e au 20e siècle (BnF - Gallica)

Le tour de France des classiques de la littérature (Gallica - BNF)


Globe interactif montrant les trainées de condensation des avions dans le monde

 

Source : The Global Contrail Map (Maps Mania, 25 janvier 2023)

Le transport aérien mondial contribue largement au changement climatique. Une étude récente a révélé que les traînées de condensation des avions comptaient pour plus de la moitié dans l'impact du secteur sur le réchauffement climatique. L'étude montre comment les traînées de condensation (les nuages​​​ de glace qui se forment dans le sillage des avions) emprisonnent la chaleur dans l'atmosphère, chaleur qui serait autrement libérée dans l'espace. La carte des traînées de condensation de la Contrail Climate Initiative montre comment les traînées se forment, comment elles contribuent au réchauffement climatique et comment les vols peuvent être détournés pour éviter la formation de traînées en ajustant l'altitude de l'avion. Les traînées de condensation se forment lorsque les températures sont basses et que l'humidité est élevée. Si ces conditions atmosphériques persistent, les traînées persistent également et agissent comme des pièges à chaleur.

Globe représentant les trainées de condensation des avions dans le monde (source : contrails.org)


La carte interactive des traînées de condensation permet de visualiser les traînées de condensation dans le monde en 2022 (du 21 janvier 20h au du 22 janvier 20h). Sur la carte, les traînées de réchauffement sont indiquées en brun et les traînées de refroidissement en bleu. Les lignes blanches correspondent  aux trajectoires des avions tout autour de la planète.

Il est possible de réduire considérablement le nombre de traînées produites par le trafic aérien mondial. La carte des traînées de condensation des avions explique comment des conditions atmosphériques spécifiques contribuent à la formation de traînées de condensation et comment les prévisions météorologiques peuvent prédire où ces conditions sont susceptibles d'apparaître. Les compagnies aériennes peuvent donc utiliser les prévisions météorologiques pour ajuster leurs plans de vol afin d'éviter les zones présentant des conditions atmosphériques propices à la formation de traînées de condensation. Assez souvent, il suffit de changer l'altitude d'un avion. Un exemple de vol montre comment, en appliquant un petit changement dans l'altitude de l'avion, il est possible d'éviter toutes les "régions de traînées potentielles".  

Référence : S. Lee, D.W. Fahey, A. Skowron & al.The contribution of global aviation to anthropogenic climate forcing for 2000 to 2018, Atmosperic Environment, vol. 224, 2021, https://doi.org/10.1016/j.atmosenv.2020.117834


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Le trafic aérien mondial représenté sous forme d'infographie animée




Des outils pour la cartographie dans les humanités numériques (Plateforme géomatique de l'EHESS)

 

La Plateforme géomatique de l’EHESS répond à des besoins grandissants dans l’accompagnement de projets de recherches en géomatique et humanités numériques, dans le développement d’outils informatiques ou encore dans la formation continue ou ponctuelle des étudiants et chercheurs. Nous en présentons ici les principales ressources et publications.


Ses objectifs sont multiples : 
  • mutualiser les compétences et les outils sur la spatialisation des données, 
  • mettre à disposition de la communauté scientifique des données à références spatio-temporelles et interopérables (Web de Données, OGC) avec le soutien de l’IGN, 
  • contribuer à la valorisation et la diffusion de collections de sources anciennes selon les standards de bibliothèques numériques (ex : Gallica), 
  • proposer à terme une infrastructure orientée vers le travail collaboratif, 
  • valoriser les travaux passés et récents, 
  • favoriser les échanges et les collaborations entre les centres de recherche, 
  • réfléchir à l’articulation scientifique et technique avec les infrastructures existantes donner des enseignements et des formations spécialisées développer une critique réflexive sur les méthodes et les outils actuels.
Dans le cadre des ateliers SIG 2022/2023,  Eric Mermet, Carmen Brando, Angelo Odore et Benoit Pandolfi proposent des tutoriels de prise en main des SIG à travers l'outil QGIS :

Parmi les réalisations, on peut signaler notamment une cartographie interactive des métiers à Paris à la fin du XVIIIe. La carte a été réalisée à partir de données élaborées par Anne Varet-Vitu, Mathieu Marraud et Eric Mermet (CNRS/EHESS/CRH & CAMS & Plateforme géomatique) à partir de sources telles que l’Atlas de Verniquet géoréférencé, de l’Almanach royal et du Provincial à Paris qui ont permis de générer des données vectorielles : le réseau viaire  à partir de l’Atlas de Verniquet ainsi que les points adresses basés sur un adressage non classique, à savoir le numérotage de Kreenfelt qui a eu cours entre 1780 et 1790. 

Pour en savoir plus :
Anne Varet-Vitu, Mathieu Marraud, Éric Mermet (2020). Spatialités sociales à Paris à la veille de la Révolution. Les apports d’un système d’information géographique. Histoire urbaine, 2020/2 (n° 58), pages 157 à 186, https://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2020-2-page-157.htmL'équipe de la plateforme géomatique de l'EHESS a en outre contribué à un numéro de la revue Humanités numériques consacrée aux humanités numériques spatialisées (à lire en open access). Ce numéro aborde plusieurs thématiques à la croisée de l'information spatiale, de l'histoire et de l'archéologie :
  • le traitement de l’information spatiale dans des corpus textuels issus des travaux en sciences humaines et sociales, principalement en études littéraires ;
  • les problématiques d’acquisition, de spatialisation et de diffusion de données géographiques du passé et du patrimoine, donc, ici, davantage en lien avec la recherche en histoire ;
  • "l’information spatiale, son traitement et ses usages en archéologie.

Articles connexes

Humanités numériques spatialisées (revue Humanités numériques, n°3, 2021)

Traitement de données complexes en Géographie (Seminaires IXXI - projet Géode)


Dans le cadre d'un séminaire IXXI sur le Traitement de données complexes en Géographie, un cycle de conférences interdisciplinaires est organisé à l'ENS de Lyon sur le thème "Extraction, traitement et visualisation de données complexes en géographie (XVIIIe siècle - XIXe siècle)".

La géographie du XVIIIe s. reste relativement mal connue dans le champ de l’histoire de la géographie. Or elle constitue un maillon essentiel pour comprendre épistémologiquement ce qui se joue durant ce siècle. La géographie des Lumières se présente en effet en tension entre héritages de savoirs et de pratiques du début de la période moderne, et projet d’organisation et de disciplinarisation qui se dessine dès la fin du XVIIIe s.

Trois grandes thématiques structurent ce cycle :
  • Histoire et épistémologie de la géographie au prisme des encyclopédies françaises du XVIIIe siècle et du XIXe siècle.
  • Linguistique des discours, traitement automatique des langues.
  • Systèmes d’information géographique, Géomatique et visualisation des données



Le projet interdisciplinaire GEODE (2020-2024) financé par le LabEX ASLAN réunit des chercheurs en linguistique, informatique et géographie des laboratoires ICAR, LIRIS et EVS. Ce projet fait suite au projet GéoDISCO (2019-2020) financé par la MSH Lyon St-Etienne. L'objectif est d’étudier dans un corpus de quatre encyclopédies françaises les changements survenus dans les discours géographiques entre 1750 et nos jours. Pour cela, les chercheurs mobilisent des méthodes de classification semi-supervisée des textes, de génération de modèles de langues et de repérage automatique de routines discursives.

Pour en savoir plus sur le projet GEODE : https://geode-project.github.io

Accès aux vidéos et aux diaporamas des conférences : https://gitlab.liris.cnrs.fr/geode/seminaires-ixxi

Séance Thème Détails et inscription Invités
24 janvier 2022 Histoire et épistémologie Slides et vidéos Laura Péaud (U. Grenoble Alpes/PACTE) & Denis Vigier (U. Lyon 2/ICAR)
14 février 2022 Linguistique des discours et TAL Slides et vidéos Antoine Doucet (U. La Rochelle/L3i) & Ludovic Moncla (INSA Lyon/LIRIS)
15 mars 2022 Systèmes d'information géographique Slides et vidéos Alexis Litvine (U. of Cambridge/CAMPOP) & Thierry Joliveau (U. Saint-Etienne/EVS)
8 avril 2022 Histoire et épistémologie Slides et vidéos Isabelle Turcan (U. de Lorraine) & Henri Desbois (U. de Paris Nanterre)
5 mai 2022 Linguistique des discours et TAL Slides et vidéos Glenn Roe (Sorbonne Université)
26 septembre 2022 Linguistique des discours et TAL Slides et vidéos Simon Gabay (Université de Genève) & Benoît Crabbé (LLF) et Achille Falaise (LLF)
20 octobre 2022 Histoire et épistémologie Slides et vidéos Martine Groult (CNRS) & Christine Jacquet-Pfau (Cergy Paris Université)
24 novembre 2022 Systèmes d'information géographique Slides et vidéos Rainer Simon (Austrian Institute of Technology) & Valeria Vitale (University of Sheffield)
8 décembre 2022 Systèmes d'information géographique Slides et vidéos Xuke Hu (German Aerospace Center) & Andrea Ballatore (King's College London)
24 janvier 2023 Histoire et épistémologie Slides et vidéos Nicolas Verdier (CNRS, EHESS)
20 février 2023 Linguistique des discours et TAL Programme et Inscription Julien Perret (IGN) & Joseph Chazalon (EPITA)
30 mars 2023 TAL & Histoire et épistémologie Programme Mauro Gaio (Univeristé de Pau) & Gilles Bertrand (Université de Grenoble)

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Exposition virtuelle. Figures d’un géographe, Paul Vidal de la Blache (1845-1918)

L'histoire par les cartes : le cadastre sarde au XVIIIe siècle

L'histoire par les cartes : il a fallu plus de 25 ans à la France pour fixer les coordonnées géographiques et relever les premières cartes des Seychelles au XVIIIe siècle

L'histoire par les cartes : entre faits et légendes, la cartographie du fleuve Amazone du XVIe au XVIIIe siècle (Gallica)

Cartes et fictions (XVIe-XVIIIe siècle) par Roger Chartier

Cartes et cartographies dans le monde anglophone aux XVIIe et XVIIIe siècles (colloque 2021 rediffusé en ligne)

L'histoire par les cartes : Gens de la Seine, un parcours sonore dans le Paris du XVIIIe siècle



Publication des données Parcoursup en open data sur le site Data.gouv.fr


Les données de Parcoursup sont désormais accessibles en open data sur le site Data.gouv.fr pour les années 2018 à 2022. Ces jeux de données présentent les voeux de poursuite d’études et de réorientation dans l’enseignement supérieur ainsi que les propositions des établissements pour chaque formation. Les données sont disponibles sous forme de bases de données à télécharger et sous forme de visualisation graphique « dataviz ».

L’application Parcoursup est la plateforme nationale de préinscription mise en place par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) permettant aux élèves de candidater à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Il couvre l’ensemble des candidats ayant au moins un voeu d’orientation validé en phase principale et/ou complémentaire, ce parmi les plus de 13 000 formations proposées hors apprentissage. Il couvre ainsi chaque année plus de 900 000 candidats, avec un sous ensemble de données portant spécifiquement sur les néo-bacheliers parmi ces candidats.

Les informations sont accessibles selon l’établissement d’accueil et la formation :

  • Le nom de l’établissement et son n°UAI
  • La région, l’académie et le département de l’établissement
  • La formation demandée, agrégée et détaillée ainsi que sa nature sélective ou non
  • Le nombre de places (capacité d’accueil)
  • Le nombre de voeux reçus selon le sexe et la série du baccalauréat
  • Le nombre de voeux classés par l’établissement de la formation d’accueil selon la série du baccalauréat
  • Le nombre de propositions d’admission faites selon la série du baccalauréat
  • Le nombre de propositions d’admission faites aux différentes dates clés de la campagne Parcoursup et qui seront ensuite acceptées
  • Le nombre d’admis selon le sexe, la série du baccalauréat et la mention obtenue
  • Le rang du dernier appelé de son groupe parmi les candidatures en phase principal
  • Le nombre de boursiers de l’enseignement secondaire pour les lycéens de terminale et de l’enseignement supérieur pour les étudiants en réorientation
  • Le nombre de candidats admis en BTS ou en CPGE et issus de leur lycée (i.e. le lycée où ils étaient inscrits en terminale)

Des données issues de la cartographie du site Parcoursup.fr ont été ajoutées (à télécharger en shp ou geojson). Deux indicateurs supplémentaires sont ainsi disponibles depuis 2021 :
  • Taux d’accès par établissement et formation (malheureusement absent du jeu de données 2022)
  • Pourcentage d’étudiants par type de baccalauréats

Pourcentage d'admission des étudiants en fonction des formations (données Parcoursup 2021)
Zoomer et cliquer sur une formation pour avoir plus d'infos ou ouvrir dans une nouvelle fenêtre



Avec la possiblité d'étudier l'origine des étudiants et savoir par exemple quelle proportion d'étudiants est originaire de la même académie.

Part des étudiants originaires de la même académie (données Parcoursup 2021)
Zoomer et cliquer sur une formation pour avoir plus d'infos ou ouvrir dans une nouvelle fenêtre



A Paris par exemple, le contraste entre les universités ou les classes préparatoires de la ville-centre et les autres établissements du supérieur en périphérie est assez saisissant (données Parcoursup 2021) :



A Lyon, la part d'étudiants originaires de la même académie varie aussi considérablement d'un établissement du supérieur et d'une formation à l'autre (données Parcoursup 2021) :



Une situation très différente dans les DROM où les étudiants sont majoritairement issus de la même académie. Exemples de La Réunion ou la Guadeloupe (données Parcoursup 2021) :




Les données sont disponibles en téléchargement au format csv, json, geojson et shapefile, assortis d'une fiche méthodologique permettant d'avoir accès aux métadonnées. En outre est fournie une cartographie des formations accessibles via Parcoursup en 2020, 2021 et 2022.
Que vaut la data map qui géolocalise les voeux des candidats sur Parcoursup ?


Géo-éducation, un portail de cartographie permettant de visualiser des indicateurs sur l’éducation en France (DEPP-MEN)


La Direction de l'évaluation de la performance et de la prospective (Depp) du ministère de l'Éducation nationale a lancé en décembre 2022 Géo-éducation, un portail de cartographie permettant de visualiser des indicateurs sur l’éducation. Tous les jeux de données disponibles sur le site Data.education.gouv n'y sont pas implémentés, mais on peut déjà conduire des analyses intéressantes à partir de données récentes.

Interface du portail Géo-éducation (DEPP et Ministère de l'Education)


Les principales variables accessibles sur le portail cartographique Géo-éducation concernent (à la date du 19 janvier 2023) :

- les caractéristiques des établissements scolaires (données 2021)
- les caractéristiques des élèves (données 2021)
- les parcours scolaires et résultats (données 2021)
- le contexte social (données IPS cependant pas encore mises en accès)
- la typologie des territoires (notamment la typologie des communes rurales ou urbaines établie par la DEPP)

On y découvrira également les nouveaux découpages fonctionnels que sont les aires d’éducation avec deux zonages différents pour les études et le pilotage (voir ici leur méthode de découpage) :
- les aires parcours construites à partir des trajets domicile-établissement 2nd degré
- les aires collèges construites à partir des trajets domicile-établissement des collégiens
(carte à télécharger en pdf)


Aires d'éducation parcours et aires d'éducation collèges (source : données territoriales de Géo-éducation)




Nombre d'établissements privés sous contrat (source : données territoriales de Géo-éducation)



Part d'établissements du 1er degré avec deux classes ou moins (source : données territoriales de Géo-éducation)



Part des 0-17 ans vivant dans un logement surpeuplé (source : données territoriales de Géo-éducation)


Lien pour importer des données externes dans l'application Géoclip :

Lien vers le site Data.education.gouv pour télécharger des données en open data :

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Étudier les inégalités entre établissements scolaires à partir de l'Indice de position sociale (IPS)

Évolution de la mixité sociale des collèges : des écarts croissants de composition sociale entre secteurs public et privé

Une typologie des communes pour décrire le système éducatif (DEPP-MEN)

Les territoires de l’éducation : des approches nouvelles, des enjeux renouvelés

Atlas des territoires éducatifs à La Réunion

Etudier les établissements scolaires en lien avec la politique de la ville : intérêt et limites

Etudier les mobilités scolaires à partir des données de déplacements domicile-études de l'Insee

Évolution de la mixité sociale des collèges : des écarts croissants de composition sociale entre secteurs public et privé

Géographie de la formation et de la mobilité étudiante d'après une étude de l'INSEE

Que vaut la data map qui géolocalise les voeux des candidats sur Parcoursup ?

Cartographier et comparer le niveau de scolarité dans le monde

Présentation de l'Opportunity Atlas et des problèmes d'interprétation qu'il pose


La carte, objet éminemment politique : un globe géant place l'Afghanistan au centre du monde

 

Le gouvernement des Talibans a inauguré un globe géant sur une place de Kaboul. Ce globe terrestre de 8m de diamètre montre une Afghanistan beaucoup plus grande qu'elle ne l'est réellement. Les autorités municipales ont dévoilé en décembre 2022 un globe peint à la main sur la place Dahan-e-Bagh.

Le gouvernement taliban a inauguré à Kaboul un globe terrestre avec une carte qui agrandit l'Afghanistan (source : MapPorn)


L'AFP rapporte que « la capitale de l'Afghanistan a un nouveau point de repère audacieux qui la place au centre du monde – ou plutôt le monde au centre de Kaboul » (voir cette vidéo). La sphère, d'un diamètre d'environ huit mètres, repose sur un mécanisme qui tourne cinq fois par minute. Véritable message politique, cette carte n'a pas manqué de susciter des commentaires. L'Inde et l'Iran y apparaissent complètement déformés. La carte sépare aussi le Cachemire de l'Union indienne. 

L'Afghanistan y est représentée en N&B pour ressembler au drapeau taliban, avec la profession de foi islamique inscrite sur son territoire. Selon le peintre qui a réalisé cette oeuvre, il s'agit de mettre en valeur un pays longtemps minoré par son histoire. Même si beaucoup de pays ont tendance à se représenter au centre du monde, tout le monde n'a pas apprécié ce symbolisme politique et religieux, à commencer par les pays voisins mais aussi une partie de la population de l'Afghanistan en désaccord avec le régime taliban. 

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La carte, objet éminemment politique : la conquête du pouvoir par les talibans en Afghanistan


Cartographier le marché locatif de Beyrouth avec un SIG


SourcesCity of Tenants: A User-fed Platform by and for Beirut's Renters (Beirut Urban Lab) et Mapping Beirut's Rental Market with GIS (ESRI)

La plateforme SIG City of Tenants a été développée par le Beirut Urban Lab, un laboratoire de recherche interdisciplinaire qui analyse et diffuse des informations sur l'environnement bâti au Liban, avec le soutien d'Esri Liban. Ce géoportail peut être alimenté par les locataires et les chercheurs pour enregistrer les coûts et les conditions de logement à Beyrouth.

Interface de la plateforme SIG City of Tenants


À Beyrouth, au Liban, la location reste la principale forme de logement. La guerre civile et l'abrogation du contrôle des loyers ont entraîné des prix élevés qui ne sont pas alignés sur les revenus des locataires. La rareté du marché les a obligés à signer des baux de trois ans et, dans de nombreux cas, à payer un an d'avance. Avec la récente stabilisation de la région, les sociétés de gestion immobilière et les propriétaires immobiliers ont afflué vers les quartiers de Beyrouth et les ont transformés pour attirer les personnes des classes sociales supérieures, déplaçant les personnes à faibles revenus vers des zones éloignées de leur travail et du centre-ville.

S'appuyant sur la base de données de l'environnement bâti de Beyrouth du Beirut Urban Lab, l'équipe a conçu une application web, créée à l'aide d'ArcGIS Experience Builder, contenant des modules ArcGIS Dashboards intégrés. La plate-forme est optimisée pour l'arabe et l'anglais, et ses fonctionnalités sont compatibles avec des ordinateurs de bureau et des appareils mobiles. Le site hub rassemble des cartes et des données spatiales et environnementales.

Cette mise en visibilité du marché est une première étape nécessaire vers la formulation de politiques publiques qui peuvent s'adresser au secteur locatif et, en fin de compte, servir les objectifs de justice sociale en matière de logement. City of Tenants est conçu pour être un géoportail alimenté par les utilisateurs, dans lequel les locataires et les chercheurs peuvent enregistrer les coûts de location par rapport aux conditions de logement des unités louées. La plateforme permet également le partage des informations collectées sous une forme accessible et claire, pour améliorer les connaissances des demandeurs de logement sur les conditions de logement existantes et contrer la dépendance continue aux prix demandés, qui ont tendance à être gonflés. 

Face à un espace dominé par les propriétaires qui publient des annonces de location spéculatives, la plateforme  City of Tenants oppose une image tangible des conditions et des expériences de location dans le Beyrouth d'aujourd'hui. Ainsi, les prix « réels » contrebalancent les prix « demandés » et remettent en question les imaginaires spéculatifs qui dominent le marché locatif. A ce titre, la Cité des locataires rejoint d'autres initiatives au Liban (Housing Monitor) et ailleurs (ex : Anti-eviction Mapping Project, Find my Landlord, Housing Data Coalition, London Renters Union) qui trouvent dans la cartographie un mode d'action avec le potentiel de renforcement de la solidarité et de la collectivité politique entre les parties prenantes concernées sur les questions de justice locative et de logement. 

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Rapport du Forum économique mondial sur la perception des risques globaux


Le Forum économique mondial publie son rapport 2023 sur la perception des risques globaux. « Le monde est confronté à un ensemble de risques qui semblent à la fois totalement nouveaux et étrangement familiers. Le Rapport sur les risques mondiaux 2023 explore certains des risques les plus graves auxquels nous pourrions être confrontés au cours de la prochaine décennie. Alors que nous nous trouvons à la veille d'une ère de faible croissance et de faible coopération, des compromis plus difficiles risquent d'éroder l'action climatique, le développement humain et la résilience future. »

Top 10 des risques perçus sur une période de 2 ans et 10 ans (Rapport du Forum économique mondial, 2023)

La prochaine décennie sera caractérisée par des crises environnementales et sociétales, alimentées par les tendances géopolitiques et économiques sous-jacentes. La « crise du coût de la vie » est classée comme le risque mondial le plus grave au cours des deux prochaines années, avec un pic à court terme. « La perte de biodiversité et l'effondrement des écosystèmes » sont considérés comme l'un des risques mondiaux majeurs pour la prochaine décennie. Six risques environnementaux figurent parmi les 10 principaux risques au cours des 10 prochaines années. Neuf risques figurent dans le top 10 du classement à court comme à long terme, parmi ceux-ci : la « confrontation géoéconomique » et « l'érosion de la cohésion sociale et la polarisation sociétale » , aux côtés de deux nouveaux entrants dans le haut du classement : « la cybercriminalité généralisée et la cyber-insécurité » ainsi que les « migrations non volontaires à grande échelle ».

Outre l'augmentation globale des vulnérabilités, le risque de polycrises s'accélère comme le montre ce schéma systémique : 


L'outil de datavisualisation en ligne permet de faire des comparaisons dans la perception selon l'âge et le type de risques, à court et à plus long terme (exemple ici avec la population des moins de 30 ans) :






Pour télécharger le rapport complet 2023 : 
https://www3.weforum.org/docs/WEF_Global_Risks_Report_2023.pdf


Mise en ligne d'un inventaire sur la création des départements par les Archives nationales


Les Archives nationales publient un nouvel instrument de recherche, consacré à « La division de la France en départements sous la Révolution et le Consulat : documents écrits et cartes. 1790-1800 » (FRAN_IR_059697).



Cet inventaire analyse pièce à pièce :
  • les 6 registres du Comité de division du territoire, cotés CP/NN//*/9 à CP/NN//*/14, qui rassemblent des documents de travail du Comité de Division du territoire (premier registre) et l’ensemble des procès-verbaux de division validés par la signature des députés ou autres représentants locaux (les 5 autres registres) ;

  • les 80 cartes des 83 départements créés en 1789-1790, cotées CP/NN//66 à CP/NN//145 et CPNN//18, qui ont été validées par la signature des députés à l'Assemblée nationale constituante puis remises au Comité de Division du territoire ;

  • l’ « Atlas de la République française, contenant la division de son territoire européen en départemens et en arrondissemens communaux, faite en exécution de l'article premier de l'acte constitutionnel de l'an VIII ; précédé de la Loi du 28 Pluviose An VIII [17 février 1800) qui en règle la circonscription », coté CP/NN//*/5, qui, outre la loi et 86 cartes, comporte un « tableau des départements et arrondissements communaux de la République française » suivi d'une observation sur la dénomination des administrations ;

  • les 82 cartes de départements, cotées CP/NN//215 à CP/NN//300, qui ont été découpées dans la première publication de l'Atlas national de France, paru par livraison entre 1790 et 1793, et dû à la collaboration de Pierre Dumez (1757-1794) et de Pierre-Gilles Chanlaire (1758-1817), avec François d’Houdan (1748-1828) comme graveur.
Il offre la numérisation des 6 registres, de l’Atlas et des cartes découpées et, à terme, des 80 cartes validées de 1790.

Il détaille aussi les signataires des procès-verbaux et des cartes validées : on aboutit ainsi à l’identification de 1054 signataires différents, certains aujourd’hui célèbres – tels l'abbé Grégoire, Guillotin, Mirabeau, Pétion, Robespierre, Talleyrand, etc. – mais, pour beaucoup, restés dans l’ombre (voir l’annexe listant par départements l’ensemble des signataires).

Tel quel, cet inventaire apporte un précieux complément aux documents conservés dans la sous série DIVbis (Comité de division du territoire) des Archives nationales et à tout ce qui peut être conservé sur le sujet en Archives départementales.

Consulter le guide thématique de France Archives "Les départements : la juste proximité depuis 230 ans".


Références

Aberdam (Serge), « Note sur le Comité de division et quelques problèmes liés », dans La Révolution française , n°3, 2012, en ligne.

Mettrier (Henri), « Un plan de division régionale de la France en 1790 », Comité des Travaux historiques et scientifiques. Bulletin de la société de Géographie, tome 37, année 1922, Paris, Imprimerie nationale, 1923, p. 149-203 (exemplaire numérisé disponible en ligne sur Gallica).

Antoine (Marie-Élisabeth) et Souchon (Cécile), « La formation des départements », site l'Histoire par l'image, en ligne.


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Cartofriches : plus de 8000 sites en friches répertoriés en France (CEREMA)


Cartofriches est un dispositif conçu pour recenser les friches (industrielles, commerciales, d’habitat…). Elaboré par le Cerema à la demande du ministère de la Transition écologique, son objectif est d'aider les collectivités et l'ensemble des porteurs de projets à localiser et caractériser les friches pour les réutiliser et ainsi réduire l’artificialisation des sols.



Le Cerema utilise les données de BASIAS et BASOL, ainsi que d'autres lots de données nationaux (candidatures aux appels à projets, par exemple) pour assurer une pré-identification des friches sur tout le territoire national. Cartofriches a vocation à consolider ce recensement avec la participation des acteurs locaux au plus près du terrain. 

Plus de 8000 sites sont aujourd'hui recensés à partir de différentes sources, et chacun peut contribuer à alimenter la base de données. Les données présentes dans Cartofriches sont ouvertes et disponibles en téléchargement, en licence ouverte (Open Licence version 2.0). Deux options de téléchargement sont proposées :

  • en téléchargeant les données et leurs métadonnées directement au sein d'un dossier.zip
  • en accédant au site data.gouv.fr

« Les friches sont des terrains qui ont perdu leur fonction, leur vocation, qu’elle soit initiale ou non : friche urbaine, friche industrielle, friche commerciale, friche agricole » (voir définition sur le site Géoconfluences). Ici ce sont surtout les friches urbaines et industrielles qui ont été recensées en lien avec la question du suivi de l'artificialisation (cf mission attribuée au CEREMA par le ministère de la Transition écologique). Il convient de noter que cette base de données ne comprend pas toutes les friches réellement présentes sur le territoire français, mais seulement celles qui font l'objet d'un recensement (souvent en vue d'une opération d'aménagement ou de reconversion). Le caractère quelque peu hétérogène de la base de données provient aussi du fait qu'il s'agit d'une agrégation d'inventaires locaux sans harmonisation préalable des critères (voir les données utilisées).


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Données CORINE Land Cover 2018

Cartes et données sur l'occupation des sols en France (à télécharger sur le site Theia)
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