Source : Mapping Race in America (Othering & Belonging Intitute)
Selon le « Rapport sur les racines du racisme structurel », Détroit est la ville la plus ségréguée d'Amérique, suivie de près par Hialeah, FL et Newark. Cependant, ces villes ne sont pas les seules à avoir des niveaux élevés de ségrégation. La ségrégation résidentielle est de plus en plus courante dans la majorité des villes américaines.
Le rapport sur les racines du racisme structurel comprend une carte interactive Mapping Race in America, qui permet de visualiser les niveaux de ségrégation à l'échelle de chaque quartier des États-Unis. La carte utilise les données de recensement de 1980, 1990, 2000, 2010 et 2020 pour montrer le niveau de ségrégation dans chaque îlot de recensement et comment ces niveaux de ségrégation ont pu évoluer au cours des 40 dernières années.
En utilisant le menu latéral, on peut choisir d'afficher la ségrégation au niveau du comté, de la ville ou du secteur de recensement et filtrer ensuite par année.
81% des villes américaines sont aujourd'hui plus ségréguées qu'elles ne l'étaient en 1990. Seules 40 régions des 209 aires métropolitaines sont devenues moins ségréguées. Le rapport sur les racines du racisme structurel examine également les différences de revenus et de niveaux de pauvreté, la valeur des maisons, l'espérance de vie et les prix des loyers entre les zones qui ont des niveaux élevés de ségrégation et celles qui sont plus intégrées.
Liens vers des ressources concernant différentes villes.
Voir l'exemple de Chicago (cartographie en aplats et en mode points).
Autour de Mineapolis-Saint-Paul, les trois-quarts des zones résidentielles et leurs coquets pavillons individuels sont soigneusement mis à l'écart des populations noires et latinos grâce aux plans locaux d’urbanisme. Il est interdit d’y construire des bâtiments de plus de 4 logements, accessibles aux populations les moins fortunées. Cartes à l’appui, le journal Star Tribune démontre comment les instruments économiques ont pris le relais des arguments explicitement racistes d’il y a un siècle dans les plans d’urbanisme.
Why do the Twin Cities have some of the nation’s worst disparities in income, wealth and homeownership between whites and people of color? Increasingly, experts point to the metro’s zoning rules. https://t.co/wzB2dxWeEq
— Star Tribune (@StarTribune) August 11, 2021
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