Gallicarte. Comment géoréférencer une carte disponible dans Gallica ?


Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF et de ses partenaires, regorge de cartes de toutes les époques. Ces versions numériques de documents physiques dévoilent tout leur potentiel lorsqu’elles sont géoréférencées. Elles permettent alors une analyse plus riche et dynamique de l’évolution des territoires.

Sur le blog de Gallica, Laurent Gontier propose un exemple à partir du plan de la Rochelle de 1777. Le géoréférencement s'effectue avec Map Georeferencer. Créé par Jean Marc Viglino, ingénieur à l’IGN, l’outil de géoréférencement Map Georeferencer est gratuit, facile d’utilisation et adapté aux cartes de Gallica. Un tutoriel rapide pour vous initier à son utilisation est également disponible.






Pour compléter

A travers l'espace et le temps (Bibliothèque centrale de Zurich). Une invitation à localiser précisément les cartes sur quatre siècles d'histoire et à comprendre les évolutions de l'environnement.

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Le tour de France des classiques de la littérature (Gallica - BNF)

L'histoire par les cartes : une série de 14 films documentaires sur les cartes portulans (BNF)



A qui appartient la terre en Australie, aux États-Unis et au Royaume-Uni ?


Source : Who owns the World ? (Maps Mania, 6 juillet 2021)

Gina Rinehart, un magnat des mines, « possède » 1,2 % des terres en Australie. L'Australian Agricultural Company est le plus grand propriétaire foncier du pays. Le gouvernement australien affirme que 17% de l'Australie appartient à des communautés autochtones. Si l'on prend en compte d'autres types de propriétés foncières, le pourcentage des terres détenues par les communautés autochtones est certainement plus élevé. Le principal problème, c'est qu'en Australie il n'y a pas de dispositif cohérent pour enregistrer le droit de propriété. Il n'y a pas non plus de définition claire de ce qui constitue la propriété et définit le contrôle de la terre.

Who owns Australia ?  (source : The Guardian


The Guardian a décidé d'enquêter pour savoir qui possède réellement l'Australie. Dans Wo owns Australia ?, le journal recense différents types de propriétés foncières. Le journal rapporte que 44% de l'Australie est sous bail pastoral. Les baux pastoraux sont des terres de la Couronne qui sont louées à des fins de « pâturage pour le bétail et d'activités connexes ». La cartographie très précise du Guardian permet de distinguer les terres en propriété privée, en propriété publique, sous bail pastoral ou appartenant à des communautés autochtones. Le journal montre aussi les plus grandes parcelles de terres pastorales et à qui appartiennent ces baux.

Aux Etats-Unis, John Malone possède 2,2 millions d'acres, soit une superficie plus grande que l'État du Delaware (1,5 million d'acres). Malone est le plus grand propriétaire privé des États-Unis. La famille Emmerson est le deuxième plus grand propriétaire foncier et Ted Turner le troisième. Les familles Emmerson et Ted Turner possèdent également à elles deux plus que la superficie de l'État du Delaware. On peut découvrir combien de terres appartiennent à des propriétaires privés dans l'article de Bloomberg  The Largest Landowners in the US. L'article montre les terres appartenant à des particuliers et à quelles familles elles appartiennent. Les 100 plus grands propriétaires privés possèdent à eux seuls 2 % des États-Unis, une superficie équivalente à la Floride. Les 100 plus grands propriétaires terriens achètent également toujours plus de terres. Il y a dix ans, les 100 principaux propriétaires terriens possédaient moins de 30 millions d'acres. Ils en possèdent aujourd'hui 40 millions d'acres.

Who owns England ? (source : map.whoownsengland.org)


Le site Who owns England ? s'est donné pour mission de cartographier qui possède des terres en Angleterre, avec un blog associé livrant des données et des analyses. Le site fournit une carte interactive par types de propriétaires fonciers. En 2018, la BBC rapporte que 97 000 propriétés appartiennent à des sociétés étrangères en Angleterre et au Pays de Galles. L'article Firms on Caribbean island chain own 23,000 UK properties fournit une carte de ces propriétés aux mains de sociétés étrangères. Dans le centre de Londres, un pourcentage important des propriétés appartient désormais à des entreprises étrangères, notamment à Kensington et Chelsea où l'on compte plus de 6 000 propriétés appartenant à des groupes étrangers. 

Lien ajouté le 21 janvier 2024


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Une vidéo sur l'évolution du réseau Internet (1997-2021) à partir du projet Opte


« Internet est l'une des créations les plus importantes de l'humanité. Cette vidéo vous emmène à travers une visualisation incroyable, à partir des premiers enregistrements de sites de routage (fournis par le projet RouteViews de l'Université de l'Oregon) en 1997 jusqu'au développement d'Internet aujourd'hui. Les noms des réseaux dominants (représentés à partir des sites de routage) apparaissent en bas à gauche de la vidéo. Ces réseaux évoluent au gré des fusions et acquisitions d'entreprises de l'Internet ». 

The Internet : 1997 - 2021 Full Length par Barrett Lyon © (source : Youtube



L'animation vidéo met bien en évidence l'expansion continue du "réseau des réseaux" sous la forme d'une immense Toile que l'on peut aussi comparer à un système nerveux en perpétuel développement. Aujourd'hui, le monde numérique a bien évolué et s'est insularisé.

Le code couleur reprend le classement officiel des adresses IP par régions Internet (Regional Internet registry). Le bleu, qui représente l'Amérique du Nord, diminue progressivement au profit des autres continents à partir des années 2000. 

  • Blanc = épine dorsale (backbone)
  • Bleu = Amérique du Nord
  • Rouge = Asie-Pacifique
  • Jaune = Afrique
  • Vert = Europe

    Comparaison du réseau Internet en 2001 et en 2019 (par sites de routage et par continents)

Les données sont issues du projet OPTE et peuvent être téléchargées sur le site (diffusion sous License Creative Commons 4.0). 

D'autres vidéos sont disponibles sur le site du projet Opte. On y apprend par exemple pourquoi tous les réseaux chinois sont ramifiés à partir de deux endroits seulement ou encore comment s'est traduite la panne d'Internet de 2019 en Iran qui a entraîné une coupure d'Internet pendant une semaine.

Pour compléter : une carte du réseau Internet en 2005 produite par Opte (en discussion sur le forum MapPorn).

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L'histoire par les cartes : une exposition virtuelle sur les cartes missionnaires (vers 1850 - 1950) par l'Université d'Utrecht


La bibliothèque de l'Université d'Utrecht consacre une exposition numérique aux cartes missionnaires :
Maps with a message: missionary cartography ca. 1850-1950

Les cartes missionnaires, comme le souligne le titre de l'exposition, sont des "cartes à message". Au delà de leur vocation religieuse, ces cartes véhiculent un double héritage lié au contexte colonial et à la "mission civilisatrice" : celui de l'impérialisme, de la répression et du racisme, mais aussi celui de l'éducation, du développement et des soins médicaux. Leur signification historique ne se limite pas à l'expansion du christianisme. Elle s'inscrit dans  l'essor de la colonisation et l'expansion des échanges à l'échelle mondiale. "Les cartes de cette exposition offrent donc une loupe sur les attitudes de l'Occident à l'égard du monde non-occidental".

Au sein du protestantisme, les cartes missionnaires ont émergé avec la création des premières sociétés missionnaires un peu avant 1800. Leur apogée se situe entre 1850 et 1950 environ. Mais elles sont encore d'actualité même si elles ont évidemment changé. Elles circulent parmi les milliers d'organisations protestantes et d'ONG actives dans le domaine de l'aide humanitaire.

Jusque-là, les scientifiques s'intéressaient assez peu aux cartes missionnaires. Le Missionary Map Project a été lancé en 2019 pour cartographier, décrire, interpréter et diffuser les connaissances sur la cartographie missionnaire. Cette exposition a pour objectif de présenter une sélection de cartographies missionnaires protestantes, majoritairement hollandaises mais aussi britanniques, américaines, allemandes et belges. L'exposition présente une variété de cartes, telles que des cartes du monde, des cartes pour enfants, des cartes coloniales et des cartes d'exploration. Ces cartes sont issues du département des collections spéciales de la Bibliothèque de l'Université d'Utrecht.

Les cartes missionnaires se sont développées au sein d'une discipline assez spécifique, celle de la "géographie missionnaire". Le terme qui a été inventé vers 1825 a gagné du terrain dans les années 1840. La cartographie et la géographie missionnaires se sont développés en parallèle et ont probablement été inspirées par l'essor de la géographie en tant que discipline au début du XIXe siècle. La plus ancienne société géographique du monde, la Société de Géographie, fut établie à Paris en 1821, suivie par la Gesellschaft für Erdkunde zu Berlin en 1828 et la Royal Geographical Society à Londres en 1830. Les Néerlandais suivirent tardivement en 1873 avec la Koninklijk Nederlandsch Aardrijkskundig Genootschap. La cartographie dans son ensemble n'a jamais été une science politiquement neutre, mais s'est développée parallèlement à la montée de l'État-nation dans le premier quart du XIXe siècle, ce qui a également contribué à son introduction dans les programmes scolaires.

Les missionnaires considéraient la géographie en général – et la cartographie en particulier – comme importante. Le révérend néerlandais P.A. Koppius soulignait ainsi l'importance de la géographie missionnaire en 1856 : « La géographie doit être considérée comme l'un des serviteurs les plus utiles de la chrétienté. Elle peut et doit être un précurseur de l'Evangile, car elle indique les lieux où une porte est ouverte pour recevoir le serviteur du Seigneur ». 

L'exposition numérique de cartographie missionnaire est organisée de manière thématique et comprend les sections suivantes :

Cartes du monde

Cartes coloniales

Cartes d'exploration

Cartes d'Atlas

Cartes pédagogiques

Cartes thématiques 

Autres expositions virtuelles à découvrir sur le site de l'Université d'Utrecht :

- Bos atlas : Mapping the world (1877-1939) 
L'exposition numérique "Bos atlas : cartographie du monde (1877-1939)"  offre un aperçu de l'ensemble des éditions d'avant-guerre du célèbre Bosatlas, l'atlas scolaire le plus important des Pays-Bas depuis 150 ans. 

- 100 thematic maps
Avec la collection 100 cartes thématiques, l'évolution de la cartographie thématique est illustrée à l'aide d'exemples néerlandais. La plupart des exemples proviennent des collections de cartes de la bibliothèque universitaire d'Utrecht, mais pas uniquement.

- Fortress Europe: sieges and fortifications on the map
La bibliothèque universitaire d'Utrecht abrite une vaste collection de plans de fortifications et de cartes d'ingénieurs. L'exposition numérique "Forteresse Europe : sièges et fortifications sur la carte" présente par ordre chronologique une 100e de documents cartographiques datant de la période 1600-1835 qui se rapportent à des plans de siège et des plans de fortifications de villes. Les cartes sont géoréférencées, ce qui signifie qu'elles peuvent être analysées dans des systèmes d'information géographique.

- Water management maps (1600-1825)
L'exposition numérique "Cartes de gestion de l'eau (1600-1825)" présente par ordre chronologique plus de 120 documents cartographiques qui se rapportent aux aspects hydrographiques des Pays-Bas. Les cartes sont géoréférencées. 

Accès à la collection complète de cartes et atlas de l'Université d'Utrecht.

Lien ajouté le 26 juin 2021

Lien ajouté le 17 mai 2024

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Consulter la rubrique Cartes et atlas historiques


L'impact de la pandémie sur les droits des enfants (KidsRights Index 2021)


La KidsRights Foundation publie son indice annuel des droits des enfants. La version 2021 témoigne de l'impact très négatif de la pandémie de Covid-19.

Pour Marc Dullaert, le fondateur et président de la Fondation KidsRights, « les gouvernements doivent se concentrer sur la santé mentale et l'éducation autant que sur l'économie, de manière à protéger les générations futures. Le rétablissement de l'éducation est la clé si l'on veut éviter une catastrophe générationnelle. »

En 2021, l'Islande est encore au premier rang comme l'an dernier, suivie par la Suisse et la Finlande. Le Tchad, l'Afghanistan et la Sierra Leone sont en bas du tableau.  Les scores sont calculés selon cinq domaines concernant les droits de l'enfant : « la vie », « l'éducation », « la protection », « la santé » et « un environnement propice aux droits de l'enfant ». Cette dernière catégorie est basée sur les observations du Comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant. L'Index 2021 contient  une note spéciale sur l'impact de la pandémie actuelle de Covid-19 sur les enfants et les implications futures de celle-ci sur les droits des enfants.

Les droits des enfants dans le monde selon le KidsRights Index 2021



IMPACT SUR L'ÉDUCATION

168 millions d'enfants se sont retrouvés sans école pendant près d'un an. Moins de la moitié de la population de 71 pays a accès à Internet, et ce chiffre tombe en dessous de 25 % dans les pays d'Afrique et d'Asie du Sud. Au moins un écolier sur trois n'a pas pu accéder à l'apprentissage à distance pendant la fermeture des écoles. L'UNESCO a reconnu que : « plus de 100 millions d'enfants supplémentaires risquent de tomber en dessous du niveau minimum de compétence en lecture en raison de la crise sanitaire ».

AUGMENTATION DE LA VIOLENCE DOMESTIQUE

Le rapport reflète une augmentation étonnante de la violence domestique et des abus pendant ces fermetures, avec des enfants comme principales victimes. Les fermetures d'écoles se traduisent par une augmentation des mariages précoces et des violences sexuelles dans certains pays. L'ONG Plan International suggère que 13 millions de mariages d'enfants supplémentaires devraient se produire entre 2020 et 2030.

MENACES SUR LA SANTÉ PHISQUE ET MENTALE AINSI QUE SUR LE BIEN-ÊTRE

142 millions d'enfants supplémentaires sont tombés dans la pauvreté matérielle et n'ont pas accès à la protection sociale. Un rapport de l'UNICEF et de l'Organisation internationale du travail indique que chaque point de pourcentage d'augmentation de la pauvreté entraîne une augmentation d'au moins 0,7 point de pourcentage du travail des enfants.
La perte de l'accès aux repas scolaires (souvent le repas principal ou le plus nutritif de la journée) a de graves conséquences sur le développement physique et le bien-être mental des enfants. En mars 2021, rien qu'en Amérique latine et dans les Caraïbes, 80 millions d'enfants ont été privés de repas scolaires quotidiens. Au Royaume-Uni, le Royal College of Psychiatrists a identifié en avril 2021 que si la crise affecte des personnes de tous âges, ce sont les moins de 18 ans qui souffrent le plus de problèmes de santé mentale. Il soulignent "les effets dévastateurs que les fermetures d'écoles, les amitiés perturbées et les incertitudes causées par la pandémie peuvent avoir sur la santé mentale des enfants et des jeunes". 

QUELQUES ÉLÉMENTS POSITIFS

Il reste quelques lueurs d'espoir. Le Bangladesh, malgré sa pauvreté, a mise en place un dispositif d'école à domicile en reprenant l'une des chaînes de télévision nationales, Bangladesh Television. La Belgique comme la Suède ont fait tout leur possible pour maintenir les écoles ouvertes dans leurs pays. L'Écosse va être la première nation à intégrer dans sa législation nationale la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant.




Pour compléter

Le travail des enfants en recrudescence pour la première fois en vingt ans (Le Monde, 10 juin 2021)
Entre 2016 et 2020, 8,4 millions d’enfants supplémentaires ont été forcés de travailler. Une tendance inquiétante alors que la pandémie pourrait accélérer ce retour en arrière.

Lien ajouté le 18 juillet 2024

Le rapport Kidrigts Index 2024 révèle une augmentation de 21 % des violations graves des droits de l'enfant dans les conflits armés à travers le monde, en raison des conflits en Israël et à Gaza, en Ukraine, au Soudan et dans de nombreux autres pays à travers le monde. Rien qu'en Israël et à Gaza, depuis octobre 2023, près de 8 000 enfants ont été tués. 
En outre, le rapport montre que les progrès réalisés dans le cadre de l'Agenda 2030 de l'ONU et des Objectifs de développement durable (ODD) sont très en retard. Seul un tiers des indicateurs ODD de l'ONU relatifs aux enfants ont été atteints ou sont en voie de l'être, ce qui signifie que seul un enfant sur quatre vivra dans des pays où ces objectifs seront finalement atteints. 
La France, qui était à la 8e place en 2021, passe à la 17e places en 2024. Pour rappel l'index KidsRights évalue 194 pays. Il comprend 5 domaines (droit à la vie, droit à la santé, droit à l'éducation, droit à la protection et droit à un environnement favorable aux droits de l'enfant).

Lien ajouté le 17 mars 2025

« L’autonomie des enfants dans les espaces publics est-elle en danger ?  » (France-TVInfo). Aujourd’hui, les enfants jouent moins dehors, se déplacent moins souvent seuls et voient leur espace de liberté se réduire. Cette perte d’autonomie des enfants est souvent justifiée par des craintes parentales grandissantes face aux dangers extérieurs. Quels sont les impacts réels de cette évolution sur la santé et le bien-être des enfants ?

Articles connexes

Étudier les mobilités résidentielles des élèves à partir des statistiques de la DEPP


Source : Les mobilités résidentielles en recul dans le premier et le second degré à la rentrée 2020. Note d’Information, n° 21.26, mai 2021 (DEPP)

La Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du Ministère de l'Education Nationale publie régulièrement des notes d'information assorties de données statistiques. Cette note d'information publiée en mai 2021 aborde la question des mobilités résidentielles des élèves à l'échelle des départements français (départements d'outre-mer compris). L'étude montre une baisse de la mobilité des élèves en 2020 sans doute en partie liée aux effets de la crise pandémique. Elle permet de conduire des analyses sur les mobilités en lien avec la typologie des territoires et le niveau social des familles. 

"À la rentrée 2020, 5,0 % des élèves du premier degré et 6,4 % de ceux scolarisés dans une formation au collège ou en seconde ont changé de commune de résidence par rapport à la rentrée 2019. Cette mobilité résidentielle est en recul par rapport à l’année précédente, en particulier pour les élèves du premier degré (- 0,9 point contre - 0,3 point pour ceux en formation au collège ou en seconde)", explique la DEPP dans cette note. "Quel que soit le niveau de l’élève, les débuts de cycle sont plus propices aux mobilités, notamment l’entrée au collège (9,4 % des sixièmes sont mobiles). 





La mobilité est plus fréquente chez les élèves issus de milieux modestes. Lorsqu’ils changent de commune de résidence, les élèves restent le plus souvent dans un rayon relativement proche de leur commune d’origine : dans plus de deux cas sur trois, l’ancienne et la nouvelle commune de résidence se situent dans le même département. Cette mobilité intradépartementale est plus élevée dans les départements ruraux. Enfin, tout comme l’année précédente, les mobilités résidentielles s’opèrent le plus souvent entre zones urbaines."

Note d'information de la DEPP en fichier pdf.

Données disponibles en fichier xls.

La DEPP propose une typologie des communes pour caractériser les territoires, à des fins d’étude et de pilotage du système éducatif. Cette démarche inclut une définition du rural et de l’urbain, et propose également des distinctions au sein de ces deux sous ensembles. Neuf types de communes sont définis pour la France métropolitaine, en combinant trois zonages et outils de l’Insee : deux se rapportent à la morphologie de la commune (zonage en unités urbaines et grille de densité), le troisième aux liens fonctionnels que les communes entretiennent entre elles, et avec les grands pôles urbains, au sens des trajets domicile-travail (zonage en aires urbaines). En début d'année 2020, cette typologie a été mise à jour afin, notamment, de permettre le classement des communes en DROM.

Cette note d'information de la DEPP permet de conduire une analyse socio-géographique sur les territoires scolaires au prisme des mobilités. La nouvelle typologie des communes est tout-à-fait intéressante. Il est dommage que les données ne soient diffusées qu'à l'échelle des départements, ce qui ne permet pas d'analyse fine sur les mobilités entre communes qui permettraient de mieux comprendre les logiques de proximité et le fonctionnement des territoires scolaires à l'échelle locale.

Outre le problème de la maille départementale qui n'a pas de logique en soi concernant les mobilités résidentielles qui s'opèrent en fonction de conditions sociales, économiques, familiales et non de territoires administratifs, se pose la question des mobilités scolaires qui doivent être appréhendées aussi du point de vue des déplacements domiciles-études comme le montre cette étude récente de l'Insee.

Liens ajoutés le 22 juillet 2022



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Évolution de la mixité sociale des collèges : des écarts croissants de composition sociale entre secteurs public et privé

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Une typologie des communes pour décrire le système éducatif (DEPP-MEN)

Géo-éducation, un portail de cartographie permettant de visualiser des indicateurs sur l’éducation en France

Étudier les mobilités scolaires à partir des données de déplacements domicile-études de l'Insee






Les anciens numéros de la revue Hérodote (1976-2000) archivés sur Gallica


Hérodote, ­« revue de géographie et de géopolitique »,  a été fondée par Yves Lacoste en 1976 et éditée à l'origine par les éditions Maspero. Elle est actuellement dirigée par Béatrice Giblin et publiée aux éditions La Découverte. Cette revue est la première dans le domaine de la géopolitique par son ancienneté, par son tirage (3500 exemplaires), par sa diffusion internationale et par son nombre d’abonnés (1200). 

Les premiers numéros d'Hérodote avaient pour titre associé « Stratégies géographies idéologies ». Fin 1982, la revue recentre sa thématique en devenant « Revue de géographie et de géopolitique ». Les numéros plus anciens de 1976 à 2000 ont été numérisés et sont disponibles librement sur Gallica, le portail de la BnF. 




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Cartes et données sur les conflits et violences dans le monde (ACLED)

Etudier les conflits maritimes en Asie en utilisant le site AMTI

La carte, objet éminemment politique : la montée des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis

Analyser et discuter les cartes des "pays à éviter" pour les voyageurs

Les archives de la revue Mappemonde en ligne sur Persée


Indicateurs statistiques et cartes interactives de la CNUCED (édition 2020)


UNCTAD, e-Handbook 2020 :
http://stats.unctad.org/handbook/index.html

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) est un organe subsidiaire de l'Assemblée générale des Nations unies créé en 1964, qui vise à intégrer les pays en développement dans l'économie mondiale de façon à favoriser leur essor. Organisme intergouvernemental permanent, la Cnuced compte 193 États membres. Elle cherche à affirmer la cohésion des pays du Sud autour d’une revendication majeure : des échanges commerciaux rééquilibrés, ce qui suppose l’accès des pays du Sud aux marchés du Nord et l’amélioration des termes de l'échange.


Le Manuel électronique de la CNUCED fournit chaque année un large éventail de statistiques et d'indicateurs pour l'analyse du commerce international, de l'investissement, du transport maritime et du développement. L'édition 2020 comprend de nouveaux indicateurs maritimes infra-annuels (voir sur la page Indicateurs du transport maritime) et des séries chronologiques trimestrielles du commerce mondial (voir sur la page Commerce total de marchandises et page Commerce total des services). 

Le manuel comprend des cartes et des graphiques, qui permettent aux lecteurs d’accéder directement aux tableaux de la base de données UNCTADstat. Plusieurs graphiques, infographies et cartes montrent les tendances des économies les plus connectées mais aussi le rôle de l'Asie en tant que zone importante de chargement et de déchargement portuaire.


La carte interactive de la connectivité des navires de ligne est particulièrement intéressante. On peut y ajouter ou y enlever des pays pour faire apparaître le réseau hiérarchisé des échanges maritimes à l'échelle mondiale.


Téléchargement de la version PDF du Handbook 2020.

Accès à la base de données de la CNUCED 

Accès aux autres bases de données de l'ONU (OMC, UNHR, FMI, OIT, FAO, PNUD...)

Articles connexes 

Atlas des Objectifs de développement durable (Banque mondiale)

Cartographie des bassins urbains et ruraux à l'échelle mondiale (URCA - FAO)

Le calcul de l'IDH prend désormais en compte les pressions exercées sur la planète (IDHP)

Page du blog rassemblant les grandes bases de données


La carte, objet éminemment politique : une « carte de l'islam » publiée par le gouvernement autrichien fait polémique


La présentation par le gouvernement autrichien d'une « carte de l'islam » sur internet a provoqué jeudi 27 mai 2021 un tollé chez les musulmans qui la jugent stigmatisante. Sur cette carte, on trouve les noms de plus de 600 mosquées et associations, leurs adresses, l'identité de leurs responsables et leurs liens éventuels à l'étranger. Cette carte est le fruit d'une collaboration entre l'Université de Vienne et le Centre de documentation sur l'islam politique, un organisme créé en 2020 par la coalition entre les conservateurs et les Verts. Ces derniers ont toutefois pris leurs distances à l'égard de cette initiative.

La carte publiée par le gouvernement autrichien à l'origine de la polémique (source : Islam Landkarte)



Après l’attentat de Vienne du 2 novembre 2020 qui a causé quatre morts en plus du terroriste, le gouvernement autrichien entend combattre l’islam politique qui peut servir de matrice idéologique à ce type d’attentat. Un grand coup de filet a d’ailleurs eu lieu en novembre 2020 dans les milieux islamistes.  

Avec cette carte, les réactions politiques ont été vives. Les écologistes ont désavoué leur partenaire de coalition. Cette carte interactive « témoigne d'une intention manifeste du gouvernement de stigmatiser tous les musulmans comme un danger potentiel », a réagi le Conseil représentatif des musulmans (IGGÖ) dans un communiqué transmis à l'AFP. A gauche, c’est la condamnation qui l’emporte face au risque de voir tous les musulmans comme des suspects. Omar Al-Rawi, député social-démocrate du Land de Vienne, a eu des mots très durs au sujet de cette carte. Pour lui, en divulguant des adresses de mosquées et centres culturels, la carte de l’islam fait des musulmans de ce pays des cibles pour le racisme et l’islamophobie. 


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La cartographie du monde musulman et ses nombreux "map fails"

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La carte, objet éminemment politique : les camps de rééducation des Ouïghours au Xinjiang


L'histoire par les cartes : La France aux Amériques ou la naissance des mondes atlantiques (BnF et Bibliothèque du Congrès)

 

Nouveau site de la collection numérique Patrimoines Partagés (BnF), La France aux Amériques explore les réalités politiques, scientifiques et socio-culturelles, d’une histoire faite d’échanges, de rivalités et de violence afin de comprendre à quel point les Amériques ne sont pas un lointain souvenir d’école ou une destination touristique mais avant tout une partie de notre mémoire collective.

L'entrée de la Rivière du St Laurent et la ville de Québec dans le Canada, Jean-Baptiste Franquelin, 1670-1693 (source : BnF)


En 1685, Louis Jolliet, commerçant né au Canada, dresse avec l’aide du dessinateur Jean Baptiste Louis Franquelin une "Carte du grand fleuve St Laurens qui montre la route à suivre, ses principaux obstacles et ses meilleurs mouillages.

Ce site bilingue français/anglais est réalisé en deux temps. La Phase 1, consacrée à l’Amérique du Nord, fait l’objet d'un billet de blog. La Phase 2 consacrée aux Antilles et à la Guyane française verra le jour courant 2022 et fera l’objet d’un nouvel article de blog. La Phase 1 donne accès à plus de 2000 documents, contextualisés par une soixantaine textes inédits, rédigés par des spécialistes français, canadiens et américains. Articles et documents sont distribués sous 6 accès thématiques : "Peuples autochtones", "Savoirs", "Politiques", "Economie", "Sociétés" et "Cultures", chacun comprenant des sous-catégories. Cette arborescence est évolutive.

Fruit de la collaboration entre 19 institutions françaises, canadiennes, américaines et britanniques, cette initiative s’inspire d’un précédent projet intitulé France in America / La France en Amérique et réalisé par la BnF et la Bibliothèque du Congrès. Il se veut plus ambitieux en termes de périmètre, de couverture géographique et est ouvert à toute institution patrimoniale dont les collections présentent une pertinence pour le projet. Conformément à l’esprit de Patrimoines Partagés dont il constitue l’un des ensembles, ce site rassemble une variété de documents accessibles dans leur intégralité et sur tous supports : manuscrits, imprimés, cartes, photographies, estampes, … pour illustrer et comprendre une histoire partagée.

Carte de l'Amérique septentrionale dressée par N. Bellin, 1743 (source : BnF)



La France aux Amériques, des patrimoines partagés en ligne.

Découvrir la collection numérique de la BnF Patrimoines Partagés.

Retrouver la sélection "Les Amériques en Cartes" dans Gallica.


Lien ajouté le 9 août 2021

Lien ajouté le 21 janvier 2022
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L'histoire par les cartes : la France en Amériques, un projet entre la BnF et la LoC








Vers une loi universelle des mobilités urbaines ? (Senseable City Lab - MIT)


Wanderlust, The Universel Visitation Law of Human Mobility (SCL - MIT) :
http://senseable.mit.edu/wanderlust/


En général, on ne se déplace pas très loin. Cette idée simple et intuitive a conduit les chercheurs du Senseable City Lab (SCL) à décrire de manière précise les mobilités humaines en se concentrant sur le cadre spatio-temporel de ces mobilités. En examinant des données à grande échelle stockées sur des téléphones portables, les chercheurs du SCL ont analysé les déplacements dans les aires métropolitaines d'Abidjan (Côte d'Ivoire), de Boston (Etats-Unis), de Braga, Lisbonne et Porto (Portugal) ainsi que de Dakar (Sénégal) et Singapour. Ils ont constaté que les mobilités urbaines suivaient un modèle prévisible et universel : le nombre de visiteurs dans n'importe quel lieu diminue inversement à sa fréquence de visite et à la distance de déplacement. Cette loi d'échelle, simple et robuste, permet de prédire non seulement le nombre total de déplacements, mais aussi le nombre d'individus qui se déplacent d'un lieu à l'autre et leur fréquence, une clé essentielle pour comprendre les mobilités urbaines. 

Trip frequency is key ingredient in new law of human travel (source : Nature)


Ce modèle généralisé de déplacements rend compte de la manière dont les individus organisent leur vie sur la base des infrastructures urbaines existantes et comment les décisions collectives, à leur tour, façonnent la configuration physique des villes. Sur la base de ces flux spatio-temporels, les chercheurs de SCL ont calculé l'attractivité intrinsèque de lieux sur des espaces de 500 m² et ont défini des grappes de lieux particulièrement attrayants. Ils ont construit un modèle de mobilité individuelle pour expliquer le mécanisme derrière cette loi d'échelle et la structure spatiale émergente, établissant un lien entre les mouvements périodiques au niveau individuel et les flux résultants au niveau de la population.


Référence scientifique :

Markus Schläpfer, Lei Dong, Kevin O’Keeffe, Paolo Santi, Michael Szell, Hadrien Salat, Samuel Anklesaria, Mohammad Vazifeh, Carlo Ratti & Geoffrey B. West, The universal visitation law of human mobility, Nature, vol. 593, 522–527 (2021)
http://www.nature.com/articles/s41586-021-03480-9

Explication sur la démarche :

Study reveals a universal travel pattern across four continents. Globally, people follow a “visitation law” — an inverse relationship between distance and frequency of visits. Peter Dizikes | MIT News Office. http://news.mit.edu/2021/travel-pattern-global-0526


Lien ajouté le 28 novembre 2021

Lien ajouté le 1er juillet 2025

« De 4 à 52 km/jour parcourus, de la marche à la voiture toute-puissante... Un expert a visualisé l'évolution de la mobilité des Français en deux siècles » (France-Info).

Mise à disposition des animations sur les distances parcourues en France de 1800 à 2023 (Visual Data Flow). Ces animations sont issues de la collaboration d'Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports et Daniel Breton, expert en visualisation de données.

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Le rythme cardiaque de la ville : Manhattan heure par heure



Colloque international : Tous (im)mobiles, tous cartographes ? (Toulouse, 14-16 juin 2021)


Le colloque Tous (im)mobiles, tous cartographes ? Approches cartographiques des mobilités, des circulations, des flux et des déplacements : méthodes, outils, représentations, pratiques et usages ambitionne d’être une vitrine de l’avancée récente de recherches et travaux réalisés dans le champ de la production cartographique issue de données portant sur des déplacements au sens large, que ces derniers soient individuels, isolés ou concernent des groupes agrégés en flux ou non, et relatifs à des personnes, des biens ou des marchandises, des idées ou des informations.


7-18 octobre 2020 Mapathon

Concours de (géo)datavisualisation de données
Présentation     Contributions


14
-16 juin 2021 
Manifestation scientifique.
Téléchargez le programme

Lundi 14 juin 2021


13:30 
Ouverture du colloque                                                                                              

• Équipe de coordination de #Cartomob
• Xavier BERNIERpour la Commission Géographie des Transports du Comité National Français de Géographie (CNFG)
• Corinne SIINOpour l'équipe CIEU de l’UMR LISSTl'équipe CIEU de l’UMR LISST
• Christine ZANINpour la Commission Sémiologie du Comité Français de Cartographie (CFC)

14:00 
 Session Transports et Mobilités                                                                                


• 14h – S. Genevois vidéo
De l’hypermobilité généralisée à l’immobilité contrainte : quels récits (carto)graphiques de nos mobilités, quotidiennes en temps de pandémie ?
• 14h30 – B. Mericskay vidéo
Représenter (carto)graphiquement les pratiques de covoiturage : explorations visuelles et réflexions méthodologiques autour des données des plateformes BlaBlaCar et Registre de Preuve de Covoiturage
• 15h – R. Vuillemot, P. Riviere, A. Tabard & A. Beignon vidéo
Conception d'une carte isochrone simplifiée pour visualiser l'accessibilité aux transports urbains

15h30 : Pause                                                                                                                                       

• 15h45 – R. Kerbiriou & A. Serry vidéo
Les signaux AIS et la cartographie de la circulation maritime
• 16h15 – L. Merchez, M. Adam & H. Rivano vidéo
Cartographier la cyclabilité, enjeux méthodologiques et mises en débat autour du cas de Lyon
• 16h45 – J. Karlsron, J.-M. Favreau & G. Touya vidéo
Le carrefour dont vous êtes le héros
• 17h00 – N. Robinet vidéo
L’accessibilité aux alternatives des déplacements en voiture dans les départements de l’Ardèche et de la Drôme en 2016

17h15 : Pause                                                                                                                                      

• 17h30 – A. L’Hostis vidéo
Closer Cities and Distant Space: The Chinese Geographical Time-space by Air and Road
• 17h45 – A. Ottenheimer vidéo
Exploration des flux de déplacement domicile-travail en région Occitanie
• 18h00 – A. Cruz, C. López Escolano, S. Valdivieso Pardos & Á. Pueyo Campos vidéo
Affichage cartographique des informations géoréférencées d’un parc de véhicules urbains. Application à la ville de Zaragoza (Espagne)


Mardi 15 juin 2021

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09h00 : Conférence
Olivier CLOCHARD : Cartographier les migrations : des expériences intimes aux politiques illégitimes vidéo
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9h45
Session Migrations et frontières   
                                                                              

• 9h45 – D. Lagarde vidéo
Cartographier les récits de l’exil syrien. L’exemple des exilés de Deir Mqaren
• 10h15 – R. Kaedbey vidéo
Expérience de « cartographie des témoignages ». Les (im)mobilités révélées par les récits des Syriennes
et des Syriens
• 10h45 – M. Dujmovic vidéo
« Sans travail ou sans papiers : le dilemme d’Ahmed » : une fabrique cartographique à hauteur d'individu

11h : Pause                                                                                                                                            

 11h15 – M. Sanchez vidéo
Le rôle des mobilités dans la cartographie mentale de l’espace européen des migrants des nouveaux États membres
• 11h45 – D. Goeury & A. Delmas vidéo
Le SARS-CoV2, la frontiérisation aboutie du monde

12h : Pause déjeuner                                                                                                                           

13h00 - 14h45 
Session Mobilités dans la ville                                                                                    

• 13h00 – M. Najman vidéo
Una mirada movil de la segregación urbana
• 13h30 – M. Boquet & N. Dorkel vidéo
Des piétons dans la ville : cartographie des itinéraires des chalands dans l’hypercentre commerçant de la ville de Metz
• 14h – M. Spor & A. Póvoas vidéo
Cartographier l’éthique. Les consommateurs mobiles entre choix et contrainte
• 14h30 – P. Guinard & F. Troin vidéo
Mobilités narratives des personnages de Mélo (Frédéric Ciriez, 2013) ou comment saisir les dimensions sensible, performative et identitaire des déplacements à partir d’une cartographie des parcours

14h45 : Pause                                                                                                                                       

15h00 - 16h30 
Session Tribute to Tobler                                                                                           

 F. Bahoken, É. Côme & N. Lambert vidéo
- Création et visualisation de champs vectoriels pour l’analyse de matrice Origine Destination
- Vers une relecture du Flowmapper
 A.-C. Bronner & G. Vuidel vidéo
La régression bidimensionnelle 

16h30 - 18h00 
Session Ateliers & démonstrations                                                                             

• J. Vallée & A. Douet vidéo
Le Mobiliscope, une application geoweb des villes et de leur mixité sociale à toute heure selon les déplacements des individus
 F. Bahoken, É. Côme, L. Jégou & N. Roelandt vidéo
Arabesque, une application d’exploration et de visualisation thématique de flux dans le géoweb
• C. Richer & P. Palmier vidéo
Les « bassins de déplacements » au Cerema pour accompagner les Régions dans la définition des Bassins de Mobilité


Mercredi 16 juin 2021

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09h00 : Conférence
Sara Irina FABRIKANT: Smart cartographic tools for wise navigation decisions
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9h45 - 10h45 
Session Représentations : confrontation entre anciennes et nouvelles formes          

• 9h45 – A. Hecker vidéo
Cartographier pour appréhender les mobilités d’hier
• 10h15 – A. L’Hostis vidéo
Quelle est la forme de l’espace-temps géographique ? Un modèle tridimensionnel fait de courbes et de cônes

10h45 : Pause                                                                                                                                       

• 11h00 – J. Varlet vidéo
Graphique et mobilité. Simplifier les visualisations pour comprendre et décider
• 12h00 – V. Moura de Lacerda Teixeira & J-F. Bacrot vidéo
Les outils collaboratifs comme méthodologie pour l’analyse de phénomènes urbains liés à la mobilité des villes moyennes brésiliennes : la fragmentation sociospatiale à Ituiutaba et Presidente Prudente


12h : Pause déjeuner                                                                                                                           

13h30 
Sessions Expositions (virtuelles) Images de mobilités                                               

 13h30 – D. Lagarde, pour le Collectif GéoCompostelle vidéo
Sur les chemins de Compostelle
• 14h00 – N. Lambert, pour le Collectif Migreurop vidéo
Expériences migratoires
• 14h30 – J. Dupont, pour KartoKobri vidéo
Un atlas transconfinemental

15h00 
Table ronde conclusive : Cartographie et Mobilités aujourd'hui ? vidéo