Rendre les bidonvilles visibles sur les cartes : le rôle de la cartographie participative

 
Source : Putting the World’s Slums on the Map (Bloomberg MapLab, 26 juillet 2021)

« Les chercheurs et les habitants se tournent vers des outils de données open source pour combler les lacunes en matière d'informations sur les quartiers informels qui sont souvent laissés de côté sur les cartes officielles. Souvent, ces zones sont représentées dans les systèmes d'information officiels comme des polygones vides nommés « zones informelles » ou « zones en cours de développement ». Plus d'un milliard de personnes vivent dans ces zones urbaines, selon les Nations Unies, et leur nombre augmente très vite avec l'explosion urbaine. De graves lacunes dans l'information géographique rendent ces zones invisibles : contrairement aux zones formelles, les bidonvilles peuvent ne pas avoir leurs rues, leurs services et leurs bâtiments cartographiés sur des plateformes telles que Google Maps »




 

Articles connexes

Quand l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique permettent de repérer des bidonvilles à partir d’images satellitaires et aériennes

Un projet de cartographie participative pour cartographier les écoles en Afrique


Mon école aujourd'hui (#MySchoolToday) est un projet de cartographie participative pour cartographier les écoles notamment leur accessibilité (temps de trajet pour s'y rendre), qui constitue l'un des freins à la scolarisation de tous les élèves, surtout ceux situés en zones rurales. Le projet s'inscrit dans le cadre de la poursuite des Objectifs de Développement Durable en matière d'éducation tels que définis par l'ONU (ODD4). Le projet démarre par l'Afrique mais pourra s'étendre à d'autres continents ou régions dans le monde.


Le projet a reçu le soutien d'Esri, de l'équipe humanitaire d'OpenStreetMap (HOT), de l'IIPE de l'UNESCO et d'autres organisations. Les données de localisation sont dérivées d'OpenStreetMap.

La qualité des données varie selon les régions et de nombreuses écoles ne sont pas répertoriées à travers le monde. SDGs Today ne considère pas la cartographie des emplacements des écoles comme une représentation officielle ou complète de l'état de l'accès à l'éducation dans le monde, mais plutôt comme un exemple du potentiel des données open source pour responsabiliser les ministères locaux de l'éducation et les parties prenantes des objectifs ODD à partir d'informations et de données gratuites et accessibles à tous.

Lien vers le descriptif du projet : 
https://sdgstoday.org/myschooltoday

Accès à l'application cartographique en ligne :
https://sdgstoday.org/version-test/dataset/mapping-school-locations

Guide pour cartographier des écoles dans OpenStreetMap ou dans ArcGIS :
https://irp.cdn-website.com/6f2c9f57/files/uploaded/My%20School%20Today%21%20Participation%20Guide_SDGs%20Today_SDSN%20%28English%29.pdf

Lien ajouté le 25 août 2021

Série d'articles du journal Le Monde "Pygmées en lutte"

50 ans de changements des conditions de vie au Royaume-Uni en cartes (1961-2011)


Source : Census unearthed : explore 50 years of change from 1961 (Office for National Statistics)

L'Office for National Statistics (ONS) du Royaume-Uni a comparé les données du recensement de 1961 avec celles de 2011 afin de mettre en évidence la manière dont la vie a changé sur un demi siècle en Angleterre et au Pays de Galles. L'analyse porte sur les changements démographiques, la propriété du logement et le statut matrimonial. 



Selon le recensement de 1961, environ 7 % des habitants d'Angleterre et du Pays de Galles n'avaient pas de toilettes intérieures. Dans certaines zones rurales, plus de 50 % des foyers n'avaient pas de toilettes avec chasse d'eau à l'intérieur. En 1961, la majorité de la population vivait dans un logement en location et seulement 42 % des ménages étaient propriétaires de leur logement. En 2011, la majorité des personnes possédaient leur propre logement en Angleterre et au Pays de Galles (64 %).

Il y a 60 ans, le mariage était beaucoup plus répandu qu'en 2011. En 1961, 68 % des personnes âgées de 16 ans et plus étaient mariées et seulement 0,8 % étaient divorcées. En 2011, le nombre de personnes mariées était tombé à 49 % et 9 % étaient divorcés. La population du Royaume-Uni a également vieilli depuis 1961. Dans presque toutes les régions d'Angleterre et du Pays de Galles, la proportion de personnes de plus de 75 ans a augmenté.



La comparaison des recensements de 1961 et 2011 par l'Office for National Statistics a été rendue possible par la numérisation des recensements. Ce processus de numérisation a été effectué par reconnaissance optique de caractères (OCR). L'OCR a pu numériser environ 95 % des chiffres et des lettres dans les déclarations de recensement originales. Un projet de science citoyenne a ensuite été développé pour numériser les 5 % restants de caractères non lisibles par OCR.

La dernière production de l'Office statistique anglais est impressionnante sur le plan technique et statistique (voir notamment les données et les graphiques qui apparaissent directement en cliquant sur les cartes interactives). Seul bémol, la vue globale apparait brouillée du fait de la transparence sur une couche d'arrière-plan trop chargée, pertinente seulement après zoom.

Les données du recensement de 1961 sont disponibles sur Nomis (Official labor market statistics)

Les limites des districts de 1961 sont téléchargeables à partir du portail de l'ONS.

Pour faire des comparaisons avec les données de 2011, on peut mapper les données du recensement de 2011 sur les districts de 1961 à l'aide de ce fichier de l'ONS. Malheureusement, les districts de 1961 ne correspondent pas parfaitement aux limites d'aujourd'hui.

Pour visualiser et télécharger les cartes anciennes de l'Ordnance Survey, il est possible d'utiliser le site de la National Library of Scotland et de faire des comparaisons directement dans cet outil de visualisation en ligne.


Articles connexes







Rapport du Giec 2021 : le changement climatique actuel est « sans précédent »


Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a publié  lundi 9 août 2021 le premier volet de son sixième rapport consacré aux éléments scientifiques les plus récents concernant l'évolution du climat. "L'influence humaine a réchauffé le climat à un niveau sans précédent depuis au moins 2 000 ans", alertent ses membres. Depuis son rapport publié en 2014, le Giec se fait l'écho d'une situation qui ne s'est pas améliorée.

1) La température mondiale devrait atteindre +1,5°C dès 2030

Le Giec précise que le climat se réchauffe à un « rythme sans précédent », jamais connu depuis au moins 2.000 ans. Dans tous les scénarios envisagés (du plus optimiste ou plus pessimiste), la température mondiale devrait atteindre +1,5°C ou +1,6°C par rapport à l'ère pré-industrielle autour de 2030. Soit dix ans plus tôt que la précédente estimation du Giec il y a trois ans. La crise climatique s’aggrave dans toutes les régions, à des niveaux sans précédent. Un rappel dramatique que le dérèglement climatique, loin de se résumer à des chiffres et à des projections, est déjà une nouvelle normalité, celle d’une planète en surchauffe.

Il s’agit du premier rapport du Giec à ne pas exclure des points de basculement (voir cet article Climate tipping points : too risky to bet against), qu’il s’agisse de l’instabilité de la calotte glaciaire en Antarctique ou de la déstabilisation de l’AMOC, la circulation méridienne de retournement Atlantique (la circulation des courants océaniques de l’Atlantique, parmi lesquels le Gulf Stream). Il montre aussi que la capacité des forêts, des sols et des océans à absorber les émissions de CO2 risque de s’affaiblir. Ces puits ont jusqu’à présent absorbé 56 % de nos émissions anthropiques. Avons-nous déjà passé des points de rupture ? Le rapport du GIEC ne le conclut pas. Le scientifique suédois Johan Rockström estime qu’il y a des « raisons d’espérer » même si « nous ne voyons, jusqu’à présent, aucun signe crédible que nous allons parvenir » à limiter le réchauffement à 1,5 °C. « Mon évaluation est également que nous n’avons pas encore franchi un point de basculement majeur. Malheureusement, nous disposons de plus en plus de preuves scientifiques que nous nous en rapprochons, qu’il s’agisse de la déstabilisation de l’ouest de la calotte antarctique, de l’AMOC, de l’Arctique ou des récifs coralliens. Cela signifie-t-il que la planète entière a franchi une sorte de point de non-retour ? La réponse est non. » (Le Monde, 9 août 2021).









2) Un atlas interactif régional des risques climatiques

En même temps que son rapport 2021, le Giec  dévoile, pour la première fois, un atlas régional des risques climatiques. Cet atlas interactif permet de visualiser par soi-même les conséquences du réchauffement climatique dans chaque région du globe. 

Interface de l'Atlas régional des risques climatiques (IPPC - Giec)


Cet atlas en ligne comporte de nombreuses fonctionnalités : possibilité de modifier le type de projection, de sélectionner certaines régions, de dupliquer la fenêtre pour faire des comparaisons, d'exporter les cartes (au format NetCdf, Png ou Geotiff) ou de créer des liens directs sur le site (voir présentation des principales fonctionnalités de l'atlas sur le site Cartolycée).

Le jeu de données est tout aussi riche avec de nombreuses variables disponibles concernant les températures, les précipitations, les vents (mini et maxi selon les saisons), la couche d'ozone, les émissions de particules fines, etc... Différents modèles sont mis à disposition avec des scénarios à + 1,5, +2, +3 ou +4°C, sur des échelles de temps que l'on peut comparer à court (2021-2040), moyen (2041-2060) et long terme (2081-2100).

Prévisions de réchauffement climatique à moyen terme (2041-2060) et long terme (2081-2100) 



Les figures exportées de l'Atlas interactif (format Png et Pdf) sont la propriété du Giec et sont protégées par les lois sur la propriété intellectuelle. Les données sous-jacentes (formats NetCDF et GeoTIFF) sont mises à disposition dans le cadre des activités du Centre de distribution des données du GIEC (GIEC-DDC) sous licence internationale Creative Commons 4.0

Atlas interactif :
http://interactive-atlas.ipcc.ch

Accès aux données du rapport :
http://catalogue.ceda.ac.uk/uuid/ae4f1eb6fce24adcb92ddca1a7838a5c

Résumé par régions et par types d'espaces (zones urbaines, espaces insulaires...) :
http://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/#Regional

Accès aux données sur Github :
http://github.com/IPCC-WG1/Atlas

Codification des régions qui ont servi à agréger les données :
http://github.com/IPCC-WG1/Atlas/blob/main/reference-regions/reference_regions.png







Lien ajouté le 21 janvier 2022


Lien ajouté le 21 février 2022


Liens ajoutés le 3 mars 2022



Lien ajouté le 13 avril 2022

Lien ajouté le 25 juillet 2021


Lien ajouté le 9 septembre 2022

Lien ajouté le 5 novembre 2022

Articles connexes

Le rapport du GIEC sur l'océan et la cryosphère (septembre 2019)

Les stations de montagne face au changement climatique (rapport de la Cour des comptes)

Comment le changement climatique a déjà commencé à affecter certaines régions du monde

Renforcer l'atténuation, engager l'adaptation (3e rapport du Haut Conseil pour le climat - 2021)

Quand la crise du Covid-19 bouleverse le marché de l'immobilier aux Etats-Unis


Source : « The Great Reshuffling Is Changing How Far Americans Are Willing to Commute » (Zillow)

Le confinement et l'essor du télétravail ont eu un impact important sur le marché immobilier aux Etats-Unis. Les propriétaires ont commencé à modifier leurs attentes et leurs priorités en matière de logement. L'entreprise américaine d'annonce immobilière Zillow a cherché à savoir où les prix des logements augmentaient le plus rapidement, afin de déterminer où les Américains souhaitaient désormais résider. Selon Zillow, l'abordabilité du logement est devenu le principal moteur des récentes augmentations des prix de l'immobilier. Le temps de trajet n'est plus le facteur déterminant pour décider où l'on souhaite vivre.

Avec la flexibilité du travail à domicile, les gens sont moins intéressés par les logements en centre-ville à proximité des centres d'emploi. Cela se vérifie dans les régions métropolitaines les plus chères où les prix de l'immobilier ont le moins augmenté. Cependant, ce n'est pas le cas des zones métropolitaines moins chères où les prix de l'immobilier continuent d'augmenter à un rythme accéléré. L'analyse par l'entreprise Zillow des prix de l'immobilier montre que les Américains ont eu tendance, du fait du confinement, à déménager dans des endroits plus abordables en dehors des centres-villes ou à leur proximité. 

Interface de l'application cartographique en ligne

Sur son site, le portail immobilier américain Zillow propose une carte interactive qui permet de comparer la valeur médiane des logements en fonction des temps de trajet dans les grandes villes américaines. On choisit une métropole (parmi les 35 proposées) et aussitôt s'affiche une couche isochrone montrant les temps de trajet et les prix médians des logements. Les différents zones représentent des pas de dix minutes concernant les déplacements à partir du centre-ville. Les couleurs reflètent le prix médian des logements dans ces zones isochrones.


Valeur médiane des logements en fonction des distances-temps à Boston (source : © Zillow)



Variation du prix des logements entre 2019 et 2021 à Boston (source : © Zillow)



Comparaison entre métropoles US

En reliant les valeurs des logements aux temps de trajet fournis par l'entreprise HERE Technologies, Zillow a découvert qu'il y avait deux événements apparemment distincts qui se produisaient en fonction du marché immobilier. Dans les métropoles où le prix de l'immobilier est plus élevé, la proximité du centre-ville est échangée contre des temps de trajet plus longs et dans les métropoles où il est moins élevé, les trajets plus courts vers les centres-villes sont davantage appréciés. La valeur des maisons dans un rayon de 20 minutes de trajet jusqu'aux quartiers centraux des affaires dans des villes comme New York, Boston, San Francisco et Washington DC, a moins augmenté entre avril 2019 et avril 2021 et a même chuté à San Francisco, New York et Boston. À Seattle, les foyers situés entre 50 et 60 minutes de trajet du centre-ville ont augmenté de 39,6 % au cours des deux années analysées, contre seulement 12,2 % pour les foyers situés à seulement 10 minutes de trajet du centre-ville. À New York, les maisons encore plus éloignées du cœur de Big Apple – celles à 80-90 minutes – sont celles qui ont le plus augmenté en valeur, en hausse de 25,7% par rapport à 2019. A l'inverse, le coût d'un logement à New York à 10  minutes de trajet du centre a diminué de 73 673 $ entre 2019 et 2021. La valeur médiane d'un logement situé entre 10 et 20 minutes de trajet a diminué de près de 10 % au cours de la même période.

Mais là où le marché immobilier est moins moins cher, notamment à Baltimore, Cleveland, Detroit et Indianapolis, les maisons situées à 20 minutes de trajet du centre-ville ont davantage augmenté en valeur. Dans de nombreux cas, ces marchés sont plus tentaculaires et décentralisés, et la valeur des logements dans le centre-ville est généralement inférieure à celle des banlieues. La baisse de la valeur des logements urbains peut être liée également à l'héritage historique de politiques urbaines, tel le redlining, qui a fait baisser la valeur des maisons dans de nombreux noyaux urbains pendant des années. Mais comme le montrent ces données, ces centres-villes connaissent un certain renouveau urbain arrive. À Détroit, la valeur des logements situés à moins de 10 minutes du principal centre d'emploi a bondi de plus de 100 000 $ entre 2019 et 2021 (de 124 467 $ à 225 695 $), ce qui montre que la demande pour des lieux plus centraux augmente. Et la maison typique située à moins de 10 minutes de trajet du centre-ville de Cleveland coûte désormais 72,5% de plus qu'en 2019.

Valeur médiane des logements en fonction des distances-temps à Détroit (source : © Zillow)



Variation du prix des logements entre 2019 et 2021 à Détroit (source : © Zillow)

La flexibilité qui accompagne le travail à distance pourrait être en partie à l'origine de cette évolution du marché immobilier, mais cette tendance était déjà en marche bien avant la pandémie. Dès 2017, on observe des taux plus élevés de "navetteurs inversés" (personnes vivant dans les zones urbaines et se rendant dans les zones suburbaines et rurales) en raison de la faible abordabilité de ces centres urbains par rapport aux banlieues environnantes.

Sources des données et méthodologie

Les données sont celles du Census Bureau (2016) pour les codes postaux et le nombre d'employés par mile carré et de HERE Technologies pour les temps de déplacement dans chacune des 35 plus grands métropoles des Etats-Unis. Les centroïdes des codes postaux ont été utilisés comme lieu de destination pour les temps de trajet. Les temps de trajets vont de moins de 10 minutes à 90 minutes et reprennent les isolignes fournies par HERE. Les estimations de la valeur des logements sont issues des données de Zillow (Zestimates), ce qui permet de tirer une valeur médiane pour chaque tranche de temps de trajet. Les valeurs des logements sont calculées au 1er mai 2021 et comparées aux valeurs des logements au 1er mai 2019 afin de pouvoir calculer le taux de variation sur une période de deux ans. Les temps de trajet sont basés sur les trajets quotidiens le lundi 24 mai 2021 à 8h00, heure locale.

Pistes de scénarios pour travailler sur les mobilités résidentielles

L'outil de cartographie en ligne proposé par Zillow peut être utilisé comme un jeu de simulation et servir de base de réflexion pour travailler sur les mobilités résidentielles et l'abordabilité financière du logement comme facteur de transformation des espaces urbains. Différents scénarios peuvent être testés en examinant à la fois le temps de trajets et le prix de l'immobilier, et en comparant la situation d'une métropole à l'autre. Voici quelques propositions (parmi d'autres) :

  • Scénario 1
    Je souhaite m'éloigner du centre-ville à New York, Boston, San Francisco ou Washington DC (ou dans une autre ville au choix) tout en restant dans la même ville. A quelle distance-temps du centre-ville puis-je résider si je souhaite trouver un logement un tiers (voire la moitié) moins cher ?

  • Scénario 2
    Je souhaite me rapprocher du centre-ville à New York, Boston, San Francisco ou Washington DC (ou dans une autre ville au choix). Est-ce réalisable avec un budget plus élevé / moins élevé ?  Est-ce plus cher / moins cher en 2021 qu'en 2019 ? Devrais-je me contenter d'habiter seulement à proximité du centre, voire en première couronne ?

  • Scénario 3
    Je souhaite habiter à moins de 10 mn du centre-ville et avoir un logement malgré tout abordable, quitte à changer de ville de résidence. Quelle(s) ville(s) puis-je choisir aux Etats-Unis ?

  • Scénario 4
    Idem au scénario 3, mais en utilisant les graphiques fournis sur le site et en affinant l'analyse pour dégager des typologies de métropoles.

Temps de trajet jusqu'au centre-ville et coûts du logement (source : © Zillow - Here)
(Utiliser la liste déroulante pour changer de métropole)



En complément

Données sur l'évolution des prix du marché immobilier aux Etats-Unis :


Liens ajoutés le 17 août 2021


Lien ajouté le 29 août 2021

Lien ajouté le 2 avril 2022

Lien ajouté le 11 mai 2022

Lien ajouté le 14 août 2022


Lien ajouté le 30 août 2022

Lien ajouté le 20 septembre 2022

Where might I Live ? est un site pour vous aider à trouver un endroit où vivre heureux. Sur les 3143 comtés qui composent les États-Unis, parviendrez-vous à choisir les critères qui vous correspondent ? (niveau de précipitations, criminalité, impôts, emplois, transport, écoles, pollution, coût de la vie, soins médicaux, croissance démographique, tendance politique).

Lien ajouté le 4 juin 2025

Where the World Wants to Work: the most popular countries for moving abroad [Où les gens veulent travailler : les pays les plus populaires pour s'installer à l'étranger]. Remitly, société spécialisée dans les transferts d'argent, a  analysé les données de recherche sur Internet pour identifier les destinations les plus populaires auprès des habitants de 101 pays à travers le monde. En analysant le volume de recherche mensuel moyen des expressions couramment associées à la recherche d'un déménagement à l'étranger et en les classant par lieu le plus recherché dans chaque pays, elle a pu identifier les destinations les plus populaires sous forme de carte.


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Les shrinking cities, des villes toutes en déclin économique ?

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« Cherche appartement pour habiter à Mumbai » ou comment s'initier à l'analyse spatiale avec un logiciel SIG

L’inégale abordabilité du logement dans les villes européennes (Cybergéo)

Les données sur le logement social en France disponibles en open data

Quelle évolution de la ségrégation résidentielle en France ? (France Stratégie)

Cartographier les bâtiments en Afrique à partir d'images satellites


Google propose Open Building, une base de données ouvertes contenant l'emplacement et la géométrie de 516 millions de bâtiments à travers l'Afrique (sur 19,4 millions de km2, soit 64% du continent). 

Les données concernent le contour et la géométrie de chaque bâtiment, sa taille en mètres carrés et un score de confiance indiquant qu'il s'agit d'un bâtiment valide (reconnu avec plus ou moins de certitude à partir des images satellites). Aucune information cependant sur la nature ou la fonction de ces bâtiments qui sont répertoriés seulement par leur empreinte.

Les données peuvent être téléchargées au format CSV ou GeoJSON. On peut également consulter les données dans Earth Engine pour visualiser des évolutions.



L'objectif est d'affiner la connaissance des espaces bâtis, d'aider les autorités à identifier les infrastructures et les services vitaux. Les données peuvent contribuer à déterminer la densité de population, à planifier les interventions d'urgence pour l'aide humanitaire ou encore à déployer des systèmes d'adressage.

Les bâtiments ont été détectés par intelligence artificielle à partir d'images satellites. Les données  dans certaines zones peuvent être plus précises que dans d'autres. Ces différences de confiance sont liées à plusieurs facteurs. Les bâtiments qui sont de la même couleur que l'espace environnant peuvent être difficiles à identifier. Les caractéristiques géologiques ou végétales peuvent avoir été confondues avec des structures bâties. Dans certaines zones, les délimitations entre les bâtiments individuels peuvent ne pas être claires. De plus, les très petits bâtiments peuvent être difficiles à déterminer à la résolution du satellite, qui est tout de même assez précise (50 cm).

Pour en savoir plus sur les données et la méthodologie utilisée : 

Mapping Africa’s Buildings with Satellite Imagery

Continental-Scale Building Detection from High Resolution Satellite Imagery

Lien ajouté le 5 octobre 2023

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Bouger les lignes - histoires de cartes


Bouger les lignes – histoires de cartes est une création inspirée par la cartographie, adressée aux jeunes terriens à partir de dix ans, quelle que soit leur longitude et leur latitude. 

Le spectacle, interprété́ par 4 actrice.eur.s de la compagnie de l’Oiseau-Mouche, est écrit par Nicolas Doutey, mis en scène par Bérangère Vantusso et mis en images / cartes / plans / voiles / peintures… par Paul Cox.




Le spectacle traverse l’histoire des cartes, des tablettes d’argiles mésopotamiennes à Google Maps en passant par la première carte de France. Il tente d’aiguiser un regard critique sur la fonction des cartes, leur fabrication, la diversité de leurs usages : militaires, commerciaux, politiques, touristiques et les nombreuses notions qui l’accompagnent : science, frontières, conquête, territoire, migrations.

Il n’oublie pas de laisser la part belle aux cartes imaginaires, à l’exploration, à la verticalité du monde, à faire bouger les lignes. Et ouvrir en grand des espaces pour errer, rêver et se perdre. Savoir ce qu’on voit et aimer regarder ailleurs.

Bérangère Vantusso, ici pour « Bouger les lignes » (RFI)

Extraits vidéo "Bouger les lignes - Histoires de carte" (Théâtre contemporain.net)


Articles connexes




Se retrouver dans les cartes (émission sur France Inter)


Dans l'émission L'été comme jamais de France Inter diffusée le 29 juillet 2021, Dorothée Barba et ses invités essaient de mettre des mots sur ce qui nous relie aux cartes, à toutes les cartes, qu'il s'agisse de cartes routières, d'atlas, de mappemondes ou de GPS, car ce sont aussi des cartes. La cartographie est une vision du monde. Elle raconte notre rapport au monde, au pays, à la ville, au quartier. Elle nous situe dans l'espace et dit notre lien aux paysages. Elle modèle aussi nos représentations du monde.

Les invité.e.s

Jules Grandin, cartographe de formation et responsable du service Infographie du journal Les Echos. On peut retrouver toutes ces cartes et infographies sur son site et twitter.

Christian Grataloup, géohistorien et ancien professeur de géographie à l'université. Il écrit Atlas historique mondial, avec Patrick Boucheron (2019), et Atlas historique de la France avec Joël Cornette (2020), publiés en partenariat avec le magazine “L’Histoire”, aux Arènes.

Isabelle Joschke, navigatrice. Elle a participé à l'édition 2020-2021 du Vendée Globe. Elle a aussi fondé l'association Horizon Mixité avec Martine Gauffeny, pour promouvoir la place des femmes dans la course au large.

Extraits

D. Barba : Le GPS est il une carte comme les autres ? 

Ch. Grataloup : Oui et non. Oui c'est une carte absolument comme les autres, souvent c'est la base IGN pour le territoire français. Mais le fait qu'on puisse zoomer, c'est-à-dire changer les échelles rapidement dans un sens ou dans l'autre, alors qu'avant il fallait changer de feuille de papier pour changer d'échelle. Et puis on avait des seuils, on ne pouvait pas prendre n'importe quelle échelle. D'autre part, le fait qu'on puisse continuer au-delà, qu'on n'a pas de bord si j'ose dire. C'est la révolution essentielle, il n'y a pas de limites. Oui parce que tout le problème pour le planisphère, c'est qu'on a des bords. 

Jules Grandin : Je pense que le GPS, au final, c'est une carte comme les autres. On va dire la version la plus moderne de la cartographie qu'on puisse avoir, c'est-à-dire qu'on a toute la cartographie qui est accessible dans une toute petite boîte. C'est un peu le savoir cartographique condensé à l'extrême, si vous voulez pour moi.

D. Barba : Isabelle Joschke, vous disiez que vous n'utilisez plus de cartes papier en mer parce que ça va beaucoup trop vite et c'est compliqué de faire le point (c'est l'expression consacrée pour les navigateurs et navigatrices sur une carte papier). Est-ce que vous trouvez que c'est une évolution positive où est-ce que vous êtes un peu nostalgique, à titre personnel, de la carte en papier ? 

Isabelle Joschke. Pour moi, c'est un peu les deux. J'avoue que la carte papier, ça avait vraiment un charme quand je préparais une course, lorsque j'avais encore des cartes papier. Cela racontait une histoire en fait. Aujourd'hui, tout est fait de manière très immédiate et quelque part j'ai juste le temps de regarder où je suis, d'utiliser ma cartographie comme un élément de sécurité. Mais j'aime bien regarder une carte et avoir le temps de voir où est passée ma route. Pour moi, ça fait vraiment rêver. 

D. Barba : Je pense à la randonnée, notamment la carte en papier sert à ça, mesurer le chemin parcouru, c'est une histoire de fierté finalement. Alors évidemment, le papier est de plus en plus supplanté par les outils numériques. Mais vous, Isabelle Joschke, quand vous regardez une carte, une mappemonde, vous voyez les trajets que vous avez parcourus ? 

Isabelle Joschke. Oui, je vois les trajets et pour moi la carte ça vient parler de ça : toutes les traces qu'on peut faire virtuellement sur les océans, sachant que sur un océan on ne voit rien que du bleu autour de soi. On peut traverser l'Atlantique de plein de manières possibles. Il y a toujours une route qui est plus rapide que les autres quand on fait de la course. Quelque part c'est la plus belle route avec la météo pour le moment-là et la carte, elle permet de rendre ça qui est très réel en fait. 

D. Barba : Vous avez participé au dernier Vendée Globe. Est-ce que vous diriez que parmi les nombreuses compétences nécessaires pour s'imposer dans une course au large, il y a aussi la cartographie ? Est-ce que la victoire parfois tient en partie à cela ? 

Isabelle Joschke : Une chose est sûr, c'est qu'il faut être capable de bien connaître sa carte, de bien savoir la lire et l'analyser. Si l'on fait une erreur, et j'en ai fait beaucoup parce que ça fait longtemps que je fais du bateau, ca finit mal, en l'occurrence c'est pour ça que je disais que c'est un élément de sécurité. En fait, quand on navigue près des côtes par exemple, la cartographie c'est ce qui nous permet d'être toujours à un endroit ou il y a suffisamment d'eau pour le bateau et pour la quille et de passer. C'est vraiment le premier truc de passer au bon endroit et du coup savoir lire la carte, c'est primordial en fait [...]

D. Barba : Les erreurs cartographiques, je sais Jules Grandin que c'est un sujet qui vous passionne.

Jules Grandin : Tout-à-fait. Les erreurs cartographiques, c'est quelques chose qui m'intéresse beaucoup. Généralement quand quelle que chose est cartographié, alors cela devient réalité pour les gens qui regardent la carte. S'il y a une erreur sur la carte, il va falloir aller sur le terrain pour prouver que c'est une erreur. A partir du moment où c'est mis sur la carte, ça revêt une sorte de réalité et il va falloir ensuite prouver que c'est faux, si jamais on en repère une. 

D. Barba : Il y a de magnifiques épisodes d'erreurs dans l'histoire de la cartographie.

Jules Grandin : Tout-à-fait. C'est un peu ma marotte. Il y en a une que j'aime beaucoup, c'est l'île de la Californie. Pendant longtemps on représentait la Californie comme une île puisque les gens qui étaient allés jusque-là s'étaient trompé avec la péninsule de Basse-Californie qui est séparée du continent par un très gros bras de mer. Et du coup ils voyaient la Californie comme une île [...] A partir du moment où on veut montrer que ce n'est pas une île, il va falloir vraiment le prouver. A partir du moment où c'est sur la carte, cela fait autorité.

D. Barba : Les erreurs sont un point important de votre discipline, la géographie ?

Christian Grataloup : Il y a des erreurs, mais il y a aussi des mensonges. L'Union soviétique en a énormément produits. Mais elle n'est pas la seule. Pendant longtemps l'Ile longue, base militaire des sous-marins français dans la rade de Brest, était une île toute blanche où il n'y avait strictement aucune topographie, aucune indication pour des raisons de sécurité. Il y a aussi des erreurs logiques. La Basse-Californie en fait partie.[...] La plus belle erreur, c'est l'énorme continent antarctique qu'on a dessiné sur les cartes pendant longtemps parce qu'on pensait, comme dans un culbuto, que c'était le contrepoids pour que la Terre reste axée [...].

Pour écouter l'émission en intégralité en podcast (47 mn).


Pour compléter


Extrait :

« Autre avantage de la carte de papier sur le GPS : elle ne fonctionne pas à pile et donc ne tombe jamais en panne. François Damien collectionne les anecdotes de voyageurs qui ont frôlé la mort parce que leur GPS a cessé de fonctionner, ou d’aviateurs amateurs qui avaient omis d’apporter une carte en papier, alors que la loi l’exige, et dont les tablettes électroniques sont tombées en panne sous l’effet de la chaleur.

Une étude britannique, publiée dans la revue Nature Communications en 2017, a déjà démontré que l’usage excessif du GPS nuit au sens de l’orientation. « On a une représentation de la terre dans notre tête. Si on est toujours en train de se faire dire de tourner à gauche ou à droite, on n’est pas en train de naviguer sur cette représentation qu’on a dans la tête, constate Louis Gobeil. On devient comme des enfants qu’il faut tenir par la main. »

Aussi, les GPS courants, ceux que l’on retrouve notamment sur les téléphones intelligents, donnent généralement le plus court chemin entre deux points, ce qui exclut de ce fait les routes plus longues mais plus pittoresques. « Parfois, on sait qu’il y a un autre chemin, mais on ne le voit pas sur l’écran du GPS. Pour faire de la villégiature, voir l’arrière-pays, bien des GPS sont pourris », constate M. Gobeil.»

Un peu curieux cette obsession de vouloir comparer la carte papier et le GPS, alors qu'ils ont tous deux des avantages respectifs... Nostalgie d'un monde d'antan ou prise de conscience des limites du (tout) numérique ?


Lien ajouté le 11 octobre 2021

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Voir la rubrique Cartes et atlas historiques



Ground Plan. Le monde vu comme un plan de bâtiments par l'artiste Louisa Bufardeci


Ground Plan 2003 ; 2009. Le monde vu comme un plan complexe de bâtiments par l'artiste Louisa Bufardeci. 
http://www.mca.com.au/artists-works/works/2010.40/



Cette oeuvre de Louisa Bufardeci se présente comme une carte par anamorphose : la taille des pays est proportionnelle à leur population. Les frontières sont indiquées en pointillé.

« Dans Ground Plan, Bufardeci décrit la répartition de la population mondiale comme une série de pièces dans un vaste complexe de bâtiments, chacune avec sa porte ouverte. Les frontières poreuses entre chaque pièce suggèrent un libre passage entre les frontières qui ne se reflète pas toujours dans le paysage géopolitique d'aujourd'hui. Le mouvement des ressources, des marchandises et des personnes entre les nations et à travers les frontières est sous surveillance et négociation constantes, les portes et les frontières se fermant ou se rouvrant à chaque nouvelle guerre, crise de réfugiés, pacte commercial ou accord de paix. A travers cette carte murale, Louisa Bufardeci a choisi un rendu de données quantitatives sous la forme d'un plan architectural plutôt que d'un camembert ou d'un graphique barre ou de diagrammes dans lesquels les informations statistiques sont généralement représentées. Sa cartographie de la relation globale entre les gens et l'espace qu'ils habitent reflète non seulement la répartition inégale de la population, mais aussi celle de la richesse, des ressources et du pouvoir. »

La Russie forme un couloir vers la Chine, le Canada coiffe comme un chapeau les Etats-Unis. L'Australie semble toute petite par rapport à l'Indonésie beaucoup plus peuplée. 

On remarquera la fonction symbolique des portes selon leur taille et leur orientation. Le Brésil a une porte ouverte sur la mer, qui lui fait regarder vers le large. L’Allemagne regarde vers le nord de l'Europe, la France vers le sud, le Royaume-Uni vers les Etats-Unis.

Cette oeuvre en forme de cartogramme est en discussion sur le forum Reddit.

Louisa Bufardeci est née à Melbourne en 1969 où elle vit et travaille actuellement.

"À certains égards, j’essayais de "déresponsabiliser" l’information, mais en même temps, je voulais voir comment le fait de la re-présenter changeait la façon dont elle pouvait être interprétée.»

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De l'intérêt et des limites des cartes par anamorphose

Une anamorphose originale montrant l'exposition accrue des populations au risque volcanique

Les projections cartographiques originales de l'artiste Tauba Auerbach

Publication de nouveaux inventaires de données sur Data.gouv.fr (logement, emploi, santé)


Pour faciliter vos recherches de données, le département Etalab, avec la coopération des producteurs de données, a réalisé un travail de recensement des bases et jeux de données existants sur certaines thématiques clefs :


Découvrez dès aujourd'hui l'inventaire des données du logement et de l'urbanisme : 135 bases de données de 43 gestionnaires ont été recensés.

Ces jeux de données sont gérés par diverses administrations françaises et ont un périmètre national. Ils sont présentés en 6 catégories :

  1. Situation, caractéristiques et performances du logement ;
  2. Coût du logement ;
  3. Financement du logement ;
  4. Aménagement du territoire ;
  5. Urbanisme au sens large ;
  6. Travaux, gestes de rénovation et construction.
Pour ne rien manquer de l’actualité de data.gouv.fr et de l’open data, il est possible de s'inscrire à son infolettre.

Renforcer l'atténuation, engager l'adaptation (3e rapport du Haut Conseil pour le climat - 2021)


Le Haut Conseil pour le climat publie son troisième rapport annuel. Il épingle la lenteur de la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France et l’insuffisance de ses efforts, surtout dans les transports.

Le rapport "Renforcer l'atténuation, engager l'adaptation" fait le point sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de la France et de ses régions et sur la mise en œuvre des politiques et mesures pour les réduire, dans un contexte européen. Dans ce rapport, un regard est porté sur les impacts du réchauffement climatique et les politiques d'adaptation.

Le Haut Conseil pour le climat, voulu par Emmanuel Macron pour apporter un éclairage indépendant sur la politique climatique du gouvernement, a passé au crible l’année 2019. Les émissions de gaz à effet de serre de la France ont baissé de 1,9 % pendant ce millésime, une performance insuffisante pour tenir l’objectif de -40 % d’ici 2030 (par rapport à 1990). D’autant plus insuffisante que l’Union européenne est tombée d’accord au mois d’avril 2021 pour renforcer son ambition climatique : la baisse des émissions de gaz à effet de serre du continent devra atteindre 55 % en 2030 (toujours par rapport à 1990).

Télécharger le rapport complet 

Télécharger le fascicule annexe de cartes

Ce fascicule de cartes et de graphiques comporte des infographies très utiles sur le plan pédagogique. Elles permettent d'étudier les effets du changement climatique et les efforts d'adaptation à différentes échelles (régionale, nationale et européenne). Des séries de cartes permettent d'aborder différentes scénarios d'évolution en comparant les températures moyennes sur un temps long (1976-2100).



Lien ajouté le 19 septembre 2021

Renforcer l'atténuation, engager l'adaptation (3e rapport du Haut Conseil pour le climat - 2021). Résumé pour le grand public.


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