Le Zonage en Aires Urbaines (ZAU) a été élaboré par l'INSEE dans les années 1990 afin de mieux appréhender et mesurer l'étalement urbain. Son principal intérêt est de permettre de sortir de l'approche classique des territoires administratifs et de proposer une approche fonctionnelle des territoires. L'aire urbaine n'est cependant pas le seul territoire fonctionnel, il en existe d'autres tels que les unités urbaines, les zones d'emploi, les bassins de vie (voir les découpages d'étude proposés par l'INSEE).
En 2010, l'INSEE revoit et affine son découpage en distinguant entre les grandes, les moyennes et les petites aires urbaines, en fonction de leurs nombres d'emplois (plus de 10 000, de 5000 à 10 000 et de 1 500 à 5 000 emplois). Cette définition des aires urbaines (2010) est devenue une référence au point qu'on la retrouve dans beaucoup d'études géographiques et même dans les manuels scolaires. Elle introduit une classification qui renforce le critère de l'emploi, ce que l'on a tendance à oublier lorsqu'on l'utilise (voir la page consacrée à la définition des aires urbaines 2010 sur le site de l'INSEE).
En 2018, l'INSEE met à disposition sur son site un autre zonage en aires urbaines qui vient compléter et en partie renouveler le zonage de 2010. Il s'agit des aires urbaines définies dans le cadre de l'Audit urbain réalisé au niveau européen (voir les aires urbaines Eurostat). En quoi consiste ce "nouveau" découpage par rapport au découpage de l'INSEE (2010) ? Comment utiliser ces deux zonages de manière pertinente ? Quel intérêt et quelles limites des découpages par aires urbaines de manière générale ?
1) En quoi consiste le zonage en aires urbaines proposé par Eurostat ?
Le principal intérêt de ce découpage est de fournir une base statistique commune pour l'ensemble des aires urbaines à l'échelle européenne. Ce découpage n'est pas en soi nouveau. Il a été élaboré progressivement dans le cadre de l'Audit urbain. L'Union européenne réalise depuis 2006 un suivi de toutes les villes possédant un centre urbain d’au moins 50 000 habitants (les "cities"). Les données statistiques sont produites dans le cadre d'Eurostat, principalement à deux niveaux géographiques :
- Au niveau des "cities" : une city se compose d'une ou plusieurs communes dont la majorité de la population vit dans un centre urbain d'au moins 50 000 habitants ; la notion de centre urbain faisant appel à l’utilisation d’une grille de densité de la population constituée de carreaux de 1 km² qui permet d’identifier les grappes de carreaux de 1 500 habitants et plus, contigus. En l'absence de grille de densité sur les territoires ultramarins à l’exception de La Réunion et de la Martinique, l'identification des "cities" a consisté à repérer les communes de densité supérieure à 1 500 hab/km² et de population supérieure à 50 000 habitants.
- Au niveau des aires urbaines fonctionnelles (FUA) : chaque city se voit ensuite attribuer une zone de navettage constituée de toutes les communes qui lui envoient un pourcentage de leurs actifs en emploi dont le seuil a été fixé à 15 %, sauf lorsqu’elle-même envoie 15 % ou plus de ses actifs en emploi vers une autre city. Le regroupement d’une city et de sa zone de navettage forme une aire urbaine fonctionnelle (FUA).
L'avantage du découpage en "cities" est de réintroduire un critère de densité urbaine donnant à voir les lieux où la population est la plus agglomérée sur le territoire. En ce qui concerne les aires urbaines fonctionnelles, elles rejoignent en partie les ZAU de l'INSEE, mais avec un seuil différent (15% au lieu de 40% de navetteurs et en direction d'une ville d'au moins 50 000 habitants). A terme, les aires urbaines fonctionnelles devraient être intégrées à la nomenclature des NUTS et ajoutées comme nouveau niveau aux trois niveaux existants : NUTS 1 (pays), NUTS 2 (grandes régions) et NUTS 3 (sous-régions). L'INSEE met à disposition ces fichiers à l'échelle de la France métropolitaine et des départements d'outre-mer. Les explications détaillées et les fonds de carte des ZAU définies par Eurostat sont fournis sur le site de l'INSEE (contours téléchargeables au format shp).
Au total ce sont 73 "cities" métropolitaines et ultramarines qui ont été définies pour la France à partir de communes de densité 1 (plus de 50% de la population dans un centre urbain de densité supérieure à 1 500 habitants par km2)
Le centre urbain parisien présente une spécificité liée à son étendue qui a justifié la création d’une "greater city". Selon la définition d’Eurostat, une greater city est une notion se rapprochant de celle de centre urbain lorsque celui-ci s’étend au-delà des frontières administratives de la city. Il est possible, en pareil cas, de redéfinir au sein de la "greater city" une ou des sous-partie(s) pour répondre à un besoin particulier. Une sous-partie appelée "part of greater city", avec un contour très proche de celui de l’EPCI « Métropole du Grand Paris » (à deux communes près), a donc également été créée. Pour en savoir plus : consulter la méthode de construction des cities et aires urbaines fonctionnelles (FUA).
Les "cities" définies selon la méthode Eurostat sont beaucoup plus compactes que les unités urbaines grâce au critère de densité (en dehors même des "greater cities" qui constituent un cas spécifique). Il y a là matière à explorer en utilisant des données statistiques pour voir si ce découpage en "cities" proposé par Eurostat apporte des éléments de différenciation des aires urbaines en ce qui concerne leur zone centre densifiée.
2) Comment utiliser et comparer le zonage de l'INSEE et celui d'Eurostat ?
Si on compare le zonage en aires urbaines de l'INSEE au zonage en aires urbaines fonctionnelles d'Eurostat, on ne voit pas de très grandes différences. Pour Paris notamment, la coïncidence entre les deux est presque parfaite. Dans le détail, les principales différences concernent les couronnes péri-urbaines qui sont plus étendues en ce qui concerne l'INSEE. On touche là à la question de savoir quelles sont les franges de l'urbain. Dans sa définition, l'INSEE englobe davantage de communes rurales sous influence urbaine. Elle a cependant ajouté un degré de ruralité à la typologie européenne des densités afin de cibler les communes peu, voire très peu denses (INSEE, 2015). Bien qu'il utilise un taux de mobilité plus bas (15% au lieu de 40%), le service Eurostat se limite aux villes de plus de 50 000 habitants. La typologie de l'INSEE reste très utile pour travailler sur des petites et moyennes aires urbaines inférieures à 10 000 emplois.
L'avantage d'un zonage harmonisé à l'échelle européenne est de pouvoir comparer les caractéristiques des aires urbaines françaises et de leurs zones centres avec celles d'autres pays européens. Depuis 2012, l'Union européenne propose une typologie des aires urbaines comme le montre cette carte mise à disposition sur le site d'Eurostat.
La carte des cities et FUA est accessible également à travers le visualiseur SIG fourni par Eurostat. Les FUA représentent 275 villes de l'Union européenne.
3) Quel intérêt et quelles limites des découpages par aires urbaines de manière générale ?
Le principal intérêt des aires urbaines est de mettre en évidence les déplacements domicile-travail. Voici par exemple une carte représentant ces navettages : on observe qu'ils s'organisent pour la plupart à l'échelle des aires urbaines. La carte a été réalisée avec l'outil en ligne Magrit qui permet de faire des cartes de liens (en oursins) entre communes à partir de leur géocentre (voir le tutoriel). Les données correspondent à des données de recensement de 2014 concernant les mobilités professionnelles domicile - travail.
Ces flux de mobilité des déplacements domicile-travail contribuent à la structuration des aires urbaines, ce qui n’empêche pas de porter un regard critique sur une telle approche ainsi que le préconise Jean-Marc Zaninetti dans un article « Les déplacements domicile-travail structurent-ils encore les territoires ? » paru en septembre 2017 dans la revue en ligne M@ppemonde. Les aires urbaines sont multipolaires et de centralités différentes selon le type de navetteur comme le montre par ailleurs cette fiche d'analyse publiée par l'Observatoire des territoires en 2015.
En l'absence de données précises sur les flux, certains auteurs proposent d'utiliser d'autres critères pour délimiter l'aire urbaine comme par exemple les temps de transport. Guérois & alii (2016) proposent une cartographie en isochrones permettant de mettre en évidence l'accessibilité. Voici par exemple la comparaison entre les aires urbaines fonctionnelles et l'accessibilité réelle mesurée en temps de transport pour Barcelone, Paris et Berlin. Le site Brillant Maps propose quant à lui de comparer différentes aires urbaines en fonction d'un même temps de déplacement (60 mn). A compléter par la carte du Grand Londres en fonction de l'accessibilité par les différents modes de transport.
Dans sa thèse Modélisation multi-échelles de la morphologie urbaine à partir de données carroyées de population et de bâti (2015), Johanna Baro s'est intéressée aux classifications de tissus urbains et à la détermination de morphotypes de développement urbain à partir de 50 aires urbaines françaises. Sur le site Du pixel au chorème, Johanna Baro et Etienne Côme donnent à explorer la structuration de ces aires urbaines à partir de trois variables : la population issue des données carroyées de l'INSEE ; la surface bâtie et l'entropie des surfaces bâties calculée par agrégation des bâtiments issus de la BD Topo de l'IGN. Ces variables fournissent une image de la configuration morphologique des aires urbaines : elles permettent de caractériser l'organisation d'espaces bâtis différenciés par leur forme et leur fonction.
Le projet e-Géopolis retient également le critère morphologique pour définir les agglomérations : "une agglomération urbaine est une unité bâtie sans discontinuité de plus de 200 mètres entre deux bâtiments et qui compte au moins 10 000 habitants". Les limites des agglomérations sont identifiées à partir d’images satellitaires et de cartes topographiques. Les données concernant les tâches urbaines sont rassemblées au sein de l'Atlas mondial élaboré par Géopolis.
Une autre manière de représenter l'étalement urbain est de mesurer la distance à parcourir pour accéder aux grandes surfaces (supermarchés ou hypermarchés). C'est l'étude conduite par Nadine Polombo et Jean-Marie Beauvais à partir des estimations carroyées de population (2010). Lire l'article.
Dans les manuels scolaires, les aires urbaines sont utilisées essentiellement pour montrer l'étalement urbain et la structuration des espaces urbains par les réseaux de transport. Voici par exemple une carte d'un manuel de géographie de Troisième qui présente l'extension des espaces urbains pour la ville de Lyon entre 1955 et 2011. C'est la référence de 2010 qui a été choisie alors que les définitions de l'aire urbaine ont elles-mêmes évolué depuis les ZPIU jusqu'aux ZAU. Le croisement de ces deux cartes avec la carte suivante laisse à penser que ce sont les mobilités qui conduisent à étendre l'aire urbaine lyonnaise. En réalité lorsqu'on observe attentivement la carte des mobilités et des aménagements, on s'aperçoit que les réseaux de transport en commun (TCL) sont loin de couvrir la totalité de l'aire urbaine. La dynamique de l'étalement urbain est directement corrélée aux réseaux routiers et ferrés à l'échelle régionale, sans voir qu'il y a en fait deux échelles de mobilité, l'une à l'échelle de l'unité urbaine (plutôt liée aux transports en commun) et l'autre à l'échelle de l'aire urbaine toute entière (plutôt liée à l'automobile). Dans les deux cas, ce sont les moyens de transport qui sont mis en avant comme facteur unique de l'étalement : quid de la mobilité réelle notamment des temps de déplacement, de la répartition de l'emploi, du coût du logement qui participent également aux dynamiques urbaines ? Une séance pédagogique proposée par le site HG Sempaï propose dans la même idée de décrire et expliquer le processus d’étalement urbain en lien avec les mobilités (ce qui est dans l'esprit du programme de la classe de troisième qui propose d'étudier les aires urbaines en relation avec les mobilités quotidiennes).
Dans l'idée de donner à voir et mieux faire comprendre la distinction entre ville-centre, banlieue et couronne péri-urbaine, les manuels scolaires et les cours de géographie élaborés par les enseignants comportent souvent des schémas qui permettent de résumer les définitions. Ce type de schéma sert à montrer, assez peu à interroger le zonage lui-même.
En réalité, ce sont surtout les zones péri-urbaines des grandes métropoles qui s'étalent le plus largement aujourd'hui à l'échelle nationale. Pour en rendre compte, Nicolas Lambert a élaboré cette carte qui ne retient que les aires péri-urbaines des plus grandes aires urbaines.
Les aires métropolitaines correspondent aux grandes aires urbaines qui ont plus de 500 000 habitants et concentrent plus de 20 000 cadres des fonctions métropolitaines (CFM), c'est-à-dire les cadres et chefs d'entreprise d'au moins dix salariés travaillant dans les fonctions métropolitaines. Elles sont au nombre de treize : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble, Saint-Étienne et Montpellier. Ces aires métropolitaines concentrent près d'un tiers de la population française, ce sont elles qui portent la croissance démographique comme le montre une étude de l'INSEE sur la période 2011-2016. Il est souvent plus efficace de les représenter sous forme d'une carte anamorphosée comme permet de le faire le logiciel ScapeToad (voir les anamorphoses proposées par Jacques Lévy et le laboratoire Choros)
En réaction à ce type de cartographie qui a tendance à survaloriser le poids de l'urbain, d'autres géographes ont cherché à montrer la place encore importante des espaces ruraux en France. Pierre Pistre et Frédéric Richard abordent le problème dans un article publié en avril 2018 sur le site Géoconfluences, Seulement 5 à 15% de ruraux en France métropolitaine ? Les auteurs fournissent une lecture critique du Zonage en Aires Urbaines (ZAU) dont "la conception, lorsqu’elle a été mal interprétée, a indument pu inciter à déduire une importante contraction des limites de l’espace rural".
Pistre et Richard (2018) mettent en avant plusieurs éléments concernant les limites du zonage en aires urbaines :
- depuis 1996, date de son élaboration, le ZAU est devenu un référentiel incontournable. Il s'est imposé dans la recherche, dans les politiques publiques, dans les programmes scolaires... sans être vraiment interrogé sur le plan des choix méthodologiques ;
- il relève d’un processus spécifique de catégorisation des espaces français y compris « ruraux » ;
- il fait disparaître une partie non négligeable des petits ou moyens pôles souvent absorbés par une grande aire urbaine dans le processus de construction des couronnes périurbaines ;
- il contribue à étendre les couronnes périurbaines notamment à travers les communes multipolarisées, le critère de 40% de déplacements domicile-travail représentant moins de la moitié des actifs ayant un emploi (avec un taux de mobilité à 50%, la carte des ZAU serait différente) ;
- il ne devrait pas être le seul critère pour calculer la population urbaine : le chiffre de 85 % de population urbaine en France a tendance à être exagéré car il est calculé à partir des aires urbaines, couronnes comprises. Si on s'en tient aux unités urbaines telles que définies par l'INSEE (ensemble de communes avec continuité du bâti et plus de 2000 habitants), la part de la population urbaine est ramenée à 60%.
- il ne devrait pas servir à synthétiser à lui seul la dynamique spatiale du périurbain en utilisant un seul type de mobilité (domicile-travail) d’une minorité (40 % des actifs occupés) calculée à partir d’une autre minorité (les actifs occupés dans la population totale) ;
- il devrait être utilisé pour ce qu'il est : une
grille d’analyse spécifique de la polarisation de l’emploi en France, comme le rappellent les précautions d’usage formulées par l’INSEE.
In fine les habitants du périurbain se perçoivent souvent comme vivant à la campagne, ce qui renvoie en partie au débat actuel sur l'ancrage territorial et le vécu des populations périurbaines (lire le billet : comment interpréter la carte des gilets jaunes ?). Eric Charmes montre que, face à la crise des centres des villes moyennes, ce sont plutôt les villages des couronnes péri-urbaines qui s'en sortent le mieux (lire son article sur "La revanche des villages").
L'Observatoire des territoires (DATAR) fournit une série de cartes en haute définition sur les territoires fonctionnels, dont la fameuse carte des aires urbaines (INSEE, 2010) qui a souvent été reprise comme cadre de référence. Les données et les typologies sont téléchargeables à partir de l'interface cartographique. Cela concerne notamment la carte des unités urbaines, des zones d'emplois, des bassins de vie, des campagnes françaises, des territoires littoraux, de montagne... En téléchargeant les fichiers au format xls, il est possible de récupérer ces typologies et de faire des jointures dans un SIG à partir du fichier des communes de l'IGN.
Si on prend l'exemple de Lyon, la comparaison entre les découpages fait apparaître des différences importantes :
- city (Eurostat) : 15 communes
- aire urbaine fonctionnelle (FUA, Eurostat) : 331 communes
- aire urbaine (INSEE 2010) : 515 communes
- unité urbaine (INSEE, 2010) : 130 communes
(sources : Atlas urbain, Eurostat et INSEE)
(ensemble de communes avec continuité du bâti et plus de 2 000 habitants)
Carte des unités urbaines en France (source : INSEE)
Lien ajouté le 4 mars 2019
La structuration des aires urbaines par les migrations pendulaires en Allemagne :
http://www.zeit.de/feature/pendeln-stau-arbeit-verkehr-wohnort-arbeitsweg-ballungsraeume
Lien ajouté le 19 mars 2019
Lien ajouté le 17 avril 2019
Liens ajoutés le 20 mai 2019
Une carte montrant les disparités dans le prix du foncier en France (source : Demandes de valeurs foncières) permet de mettre en évidence les inégalités territoriales entre les aires métropolitaines, les zones rurales et les périphéries intermédiaires. Le foncier est certainement une des clés de lecture des inégalités territoriales et permet d'aborder la délimitation des aires urbaines en lien avec les mobilités.
Explorer les données #DVF disponibles sur @datagouvfr et enrichies par @Etalab avec @qgis et @rstudio— Boris Mericskay (@BorisMericskay) May 20, 2019
> Valeur moyenne des transactions foncières en 2017 par communes
> Méthodologie : https://t.co/oHFupOEt8h pic.twitter.com/F9yWBILERq
Où vivent les Démocrates et les Républicains à l'échelle des aires métropolitaines aux Etats-Unis ? La cartographie montre qu'ils ne vivent pas vraiment ensemble : http://projects.fivethirtyeight.com/republicans-democrats-cities/
Une représentation en 3D des migrations pendulaires dans les aires urbaines en France et au Royaume-Uni par Craig Taylor (data visualisations à voir à partir de son compte Twitter) :
Another animated #Monochrome #map depicting drive-time mountains for towns and cities in France using just an AO pass. Where next...? 😀 #dataviz #dailyrender pic.twitter.com/zKAH6cfcqV— Craig Taylor (@CraigTaylorGIS) May 21, 2019
Love all the monochrome mapping on twitter based on @pinakographos competition - here is my tilt on it in animated form. AO drive time mountains for populated cities/town in the UK #dataviz #map pic.twitter.com/7MYTpkHaIZ— Craig Taylor (@CraigTaylorGIS) May 10, 2019
Lien ajouté le 14 juin 2019
Alejandro Cantera a mis au point uDA, une application qui permet de comparer l'empreinte spatiale des métropoles. L'empreinte urbaine est calculée à l'échelle des aires urbaines fonctionnelles (FUA) en utilisant les données ouvertes du cadastre espagnol. Il s'agit de mettre en évidence l'espace consommé en fonction de la densité du bâti. L'atlas de l'empreinte urbaine a permis de cartographier 80 FUA et de montrer les fortes disparités dans l'étalement urbain en Espagne.
http://medium.com/urbandataanalytics/measuring-urban-footprint-to-understand-city-behavior-42d45384442c
Lien ajouté le 25 juin 2019
Catherine Didier-Fèvre, « Aux frontières de la métropole lyonnaise : des espaces périurbains à géométrie variable », Géoconfluences, juin 2019.
Lien ajouté le 17 août 2019
Une étude, parue le 27 décembre 2018 dans Insee Focu n° 138, montre qu'entre 2011 et 2016 les grandes aires urbaines ont porté la croissance démographique française. Les fortes hausses de population bénéficient surtout aux départements des métropoles régionales de la façade atlantique, d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes. À l’opposé, 24 départements, dont Paris, accusent une baisse. La hausse de population traduit le regain démographique des grands pôles urbains et le dynamisme de leur couronne :
Pourquoi la taille des villes évolue en fonction du moyen de transport dominant. Article passionnant de Citylab https://t.co/SZOtHUaB6A pic.twitter.com/WwsqsM0bJV— Adrien Lelièvre (@Lelievre_Adrien) September 5, 2019
Lien ajouté le 28 septembre 2019
La représentation cartographique des villes par Arthur Charpentier | 05/11/2018. Dans l’histoire urbaine, la manière dont on voyait, et dont on représentait les cartes, a souvent été à la base de l’aménagement des villes. Changer de représentation a permis de modifier la structure des villes. Retour sur l'histoire des cartes de zonages abondamment utilisées en urbanisme.
Lien ajouté le 27 novembre 2019
Day 17 Zones #30DayMapChallenge Polarité des communes (reprise nomenclature INSEE aires urbaines) Bonus: génération arrondissements, EPCI, aires et unités urbaines, bassins de vie, zones d'emploi 2019. Beaucoup de temps sur le pré-traitement avec Geopandas moins sur le rendu… pic.twitter.com/1MdMHrqdBw— Thomas gratier (@ThomasG77) November 26, 2019
Lien ajouté le 14 janvier 2020
Exercice en ligne avec Learning Apps sur les aires urbaines en Géo 3ème Modeste contribution au MoocHG6 qui commence aujourd'hui. Vous pouvez encore vous y inscrire ! @DaneCaen @HgCaen— JUMEL walter (@jumel_w) January 13, 2020
https://t.co/xhP7dMzyQv
Lien ajouté le 7 février 2020
Le journal The Guardian a consacré en 2016 une étude aux aires de navettage au Royaume-Uni (How far is too far ? The distance workers commute to cities – mapped). L'article permet de comparer des aires urbaines en fonction de l'intensité des flux domicile-travail. Il fournit de nombreux exemples : Londres, Birmingham, Bradford, Bristol, Cambridge, Cardiff, Derby, Leeds, Leicester, Liverpool, Manchester, Middlesbrough, Milton Keynes, Newcastle, Norwich, Oxford, Plymouth, Reading, Sheffield, Southampton, Swansea, Warrington, York.
Lien ajouté le 1er février 2021
http://zenodo.org/record/3944181#.YBfVcXkueF4
Cette base de données fournit la construction de grandes régions urbaines (LUR) dans le monde. Une grande région urbaine (LUR) peut être définie comme une agrégation d'unités statistiques continues autour d'un noyau qui dépendent économiquement de ce noyau et qui lui sont liées par de fortes interdépendances économiques et sociales. L'objectif principal de cette délimitation est de rendre les villes comparables à l'échelle nationale et mondiale et de réaliser des études urbaines socio-économiques comparatives. En agrégeant différents districts municipaux autour d'une ville centrale, nous construisons une seule grande région urbaine, ce qui permet d'inclure toute la zone d'influence économique d'un noyau dans une unité statistique (voir Rozenblat, 2020 ou Rogov & Rozenblat, 2020 pour la Russie). Pour ce faire, nous utilisons quatre concepts urbains principaux (Pumain et al., 1992): les unités administratives locales (commune ou localités: MUNI), la zone urbaine morphologique (MUA), la zone urbaine fonctionnelle (FUA) et l'agglomération que nous appelons Grande Région Urbaine (LUR). Les LUR sont les extensions spatiales d'influence d'un ou plusieurs FUA ou MUA. Les MUA et les FUA sont définis par diverses sources nationales ou internationales. Nous avons mis en place des LUR en utilisant des critères tels que la répartition de la population entre un ou plusieurs MUA ou FUA, les réseaux routiers, l'accès à un aéroport, l'éloignement d'un noyau, la présence de firmes multinationales. Les périmètres FUA et MUA, s'ils font partie d'un LUR, appartiennent à un LUR unique. Dans cette base de données, nous fournissons la composition des LUR en termes d'unités administratives locales (MUNI), de zone urbaine morphologique (MUA), de zone urbaine fonctionnelle (FUA).
http://tradeve.parisgeo.cnrs.fr
🗺📏Repenser et cartographier de différentes manières les périmètres des régions en se basant sur un critère : la Distance #analysespatiale #QGIS
— Boris Mericskay (@BorisMericskay) April 7, 2021
➡ Découpage actuel des 13 régions qui est souvent critiqué car la localisation des capitales régionales est peu équilibrée
⬇ ⬇ ⬇ pic.twitter.com/SaU3aXtycr
Et si Paris était aussi grande que New York, Londres ou Pékin ? @EYParis et @we_do_data ont effectué la comparaison en s'intéressant plus spécialement à la place de la nature https://t.co/opds434Bt5 pic.twitter.com/1wL3h7UeSr
— Enlarge your Paris (@EYParis) May 21, 2021
Travail sur les aires urbaines à partir de l’exemple de Grenoble sur une idée de @toutanhistoire. Testė avec 3 classes et une collègue. Les élèves ont bien accroché. Projet éventuel d’un jeu de cartes (pour une évaluation). A suivre... https://t.co/2JSoccSPoW#TeamHG #gėographie pic.twitter.com/YNT0swOpmw
— Valérie (@ValeriePestre) September 25, 2021
L'aire urbaine : un objet mal identifié dans la géographie scolaire ? Au delà du problème de définition statistique, elle est souvent réduite à l'étalement urbain. On peut aussi l'appréhender sous l'angle des mobilités, de l'accessibilité, de l'emploi...https://t.co/RyWbosneBE https://t.co/ZMcniDERkB
— Sylvain Genevois (@mirbole01) June 23, 2023
"Les aires urbaines en chansons" par @PodHistgeobox > https://t.co/StRQM4mX7W #geographie #TeamHG #podcast
— blottiere (@bricabraque) September 19, 2023
Jeu de données SIG sur le classement des métropoles mondiales
Urbanisation horizontale ou verticale : un enjeu majeur notamment pour les métropoles du Sud
Visualiser les densités de population en 3D et à l'échelle mondiale
Un atlas de l'expansion urbaine à partir de 200 villes dans le monde