En utilisant des données de différents satellites et une technologie informatique assez puissante, la NASA présente une série de vidéos qui permettent de zoomer sur des détails depuis l'espace. Ce visualiseur surpuissant a été mis au point par le Goddard Space Flight Center.
Partant d'un point à la surface du globe, on est aspiré depuis la surface vers les hautes altitudes à une vitesse qui serait impossible à bord d'un véhicule, même extra-terrestre. En traversant les couches de l'atmosphère, les couleurs scintillent avec leurs caractéristiques uniques et nous nous retrouvons soudainement en train de flotter dans un espace virtuel juste au-dessus de la Terre, comme dans un "ailleurs". Heureusement d'un mouvement de zoom inverse, on peut de nouveau atterrir et assez vite retrouver son "ici" !
Pour accéder à la série "Grands zooms" de la NASA :
http://svs.gsfc.nasa.gov/cgi-bin/search.cgi?series=50
http://svs.gsfc.nasa.gov/cgi-bin/search.cgi?series=50
Zoom sur Los Angeles et l'enseigne Hollywood depuis l'espace (source : NASA)
Extrait de la thèse : Quand la géomatique rentre en classe (Genevois, 2008, p 72-73) :
"Lorsqu’on découvre l’environnement proche « vu d’en haut », le globe virtuel (du type Google Earth ou Géoportail) nous projette dans un « ailleurs ». En nous permettant de fondre et de zoomer à très haute résolution sur un lieu complètement exotique, le « zoom googolien » (Lussault, 2007) nous donne le sentiment d’être un explorateur à la découverte de terres inconnues. Mais ce voyage virtuel n’est pas seulement dépaysement. Il est aussi une mise à distance. A travers ces expériences d’exploration visuelle, l’enjeu est de permettre un « là-bas », donc de porter un autre regard sur un « monde extérieur ». Par certains côtés, l’usage des globes virtuels ne se limite donc pas à la géovisualisation, en rendant visible ce qui ne l’est pas ou en explorant le réel sous différents angles. Cet usage est susceptible de déboucher sur des formes de pensée visuelle et de raisonnement spatial, cartes et images à l’appui."
"Lorsqu’on découvre l’environnement proche « vu d’en haut », le globe virtuel (du type Google Earth ou Géoportail) nous projette dans un « ailleurs ». En nous permettant de fondre et de zoomer à très haute résolution sur un lieu complètement exotique, le « zoom googolien » (Lussault, 2007) nous donne le sentiment d’être un explorateur à la découverte de terres inconnues. Mais ce voyage virtuel n’est pas seulement dépaysement. Il est aussi une mise à distance. A travers ces expériences d’exploration visuelle, l’enjeu est de permettre un « là-bas », donc de porter un autre regard sur un « monde extérieur ». Par certains côtés, l’usage des globes virtuels ne se limite donc pas à la géovisualisation, en rendant visible ce qui ne l’est pas ou en explorant le réel sous différents angles. Cet usage est susceptible de déboucher sur des formes de pensée visuelle et de raisonnement spatial, cartes et images à l’appui."
Une île dans un lac sur une île dans un lac sur une île dans l'océan.
Cela s'appelle une île de troisième ordre.
Exemple avec le volcan Taal aux Philippines (à voir dans Google Maps). Autre exemple au Canada
Exemple avec le volcan Taal aux Philippines (à voir dans Google Maps). Autre exemple au Canada
Source of Video : https://t.co/xL29iT33Bn— Simon Kuestenmacher (@simongerman600) 1 mars 2019