Source : « Un mystérieux internaute trafique une carte open source en faveur de la Chine. La cartographie numérique comme champ de bataille politique » (Korii.slate.fr, 2 mai 2021)
"En novembre 2020, Nick Doiron a été interpellé par un article du New York Times détaillant, photos satellite à l'appui, comment la Chine avait construit un village le long de la frontière contestée avec le Bhoutan voisin. Afin d'en savoir plus, Nick Doiron s'est rendu sur OpenStreetMap, une plateforme de cartographie open source reposant sur les contributions de bénévoles, à l'instar de Wikipédia. Il a alors constaté que quelqu'un d'autre avait déjà documenté le village bien avant l'article du New York Times et que des détails vus nulle part ailleurs avaient été ajoutés..."
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Cette tentative de "caviardage cartographique" à l'avantage de la Chine dans OpenStreetMap fournit un bon exemple de la manière dont la cartographie devient un champ de bataille politique. Mais cela laisse des traces comme le montre la source de l'article repris par Korii.slate.fr.
La source de l'article :
Pour remonter à l'article publié dans le New York Times :
Beijing Takes Its South China Sea Strategy to the Himalayas (New York Times)
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