Réflexion en 3 épisodes pour apprendre non seulement à visualiser, mais aussi à identifier, analyser et traiter l'information géographique. Suivez le guide.
- Le pouvoir de l'image d'abord, le sens de la carte après... et si on apprenait à inverser les choses !
- Le décryptage de l'information et donc l'accès aux données et aux méthodes de traitement qui ont permis d'élaborer la carte.
- Les pistes d'activités permettant de construire (et de mobiliser) de nouvelles géo-compétences à l'heure d'Internet.
1. Le pouvoir de l'image d'abord, le sens de la carte après... et si l'on apprenait à inverser les choses !
On ne compte plus le nombre d'infographies qui sont produites par les médias et mises à disposition du grand public sur Internet. Que ces images cartographiques soient fixes ou animées, leur pouvoir de séduction est assez fort. Mais elles sont rarement neutres. Elles portent souvent un discours implicite, même lorsqu'elles sont construites à partir d'études ou de rapports scientifiques. Elles nécessitent en tous les cas d'être explicitées et décryptées, comme on a pu le montrer par exemple dans ce billet Comment la cartographie animée et l'infographie donnent à voir le changement climatique : un cas courant, bien qu'ici assez archétypal, de détournement de la carte et de l'image en narration animée. Une infographie plutôt qu'un long discours, on disait déjà la même chose pour l'image bien avant Internet.
Voici l'infographie pixelisée que nous reproduisons ci-dessous en traduisant la légende en français de manière à la rendre plus accessible. Chaque pixel représente 250 000 acres. La valeur de l'acre anglo-saxonne étant approximativement équivalente à 0,4 ha, chaque carré représente donc environ 100 000 ha, soit 1 000 km2 par pixel. Il est rare qu'une carte d'utilisation du sol soit réalisée à une échelle aussi petite (supérieure au 1 / 10 000 000). En Europe et notamment en France, la base Corine Land Cover est produite par exemple à une échelle moyenne de 1/ 100 000. L'Atlas urbain européen, qui relève désormais du dispositif d'acquisition Copernicus, résulte du traitement d'images satellitaires à très haute résolution et permet même d'aller jusqu'à une échelle d'utilisation de 1 / 10 000 pour analyser l'évolution des espaces urbains.
C'est malgré tout l'intérêt de cette infographie de vouloir résumer à grands traits et en seulement 6 catégories les grands types d'utilisation du sol dans les 48 états des Etats-Unis (l'Alaska et Hawaï ne sont pas représentés) :
Les grands types d'utilisation du sol aux Etats-Unis en 2012 (source : Bloomberg.com)
Dans un souci de faire ressortir les grands types d'utilisation du sol, Bloomberg décompose chaque couche d'information géographique qui a servi à assembler cette carte de synthèse. Voici par exemple la carte des aires urbaines. Bien que les agglomérations urbaines ne représentent que 3,6% de la surface totale des 48 États, 4 Américains sur 5 y vivent, y travaillent ou s'y divertissent. Ce sont 4 000 km2 d'espaces supplémentaires qui sont ainsi urbanisés chaque année, soit l'équivalent de la superficie de Los Angeles, Houston et Phoenix réunis ! Mais à l'échelle de la carte, les espaces urbanisés semblent rester relativement modestes, surtout si on les compare aux surfaces consacrées aux pâturages qui représentent plus de 20% du territoire (sans compter les terres cultivées pour l'alimentation du bétail qui font alors monter le total à 41%). Les Etats-Unis restent une terre d'élevage, surtout à l'Ouest où l'Etat administre de grandes superficies, ou encore au Sud, qui est plutôt le domaine des grands ranchs privés comme au Texas.
Localisation des grandes aires urbaines aux Etats-Unis en 2012 (source : Bloomberg.com)
Localisation des terres en pâturages et des terrains de parcours aux Etats-Unis en 2012 (source : Bloomberg.com)
Les grands types d'utilisation du sol représentés en bandes continues méridiennes (source : Bloomberg.com)
- de "vastes belts" à l'échelle du territoire national : les hautes terres de l'ouest utilisées pour les pâturages, les immenses ranchs et leurs terrains d'élevage extensif au sud, les grandes "belts" céréalières au centre (toujours bien présentes, bien qu'en voie de diversification)...
- des "belts de moyenne superficie" : les grandes fermes, les habitations urbaines, la "wilderness" américaine (heureusement un peu sauvegardée), les espaces consacrés à la défense, mais aussi les parcs d'élevage intensif pour le bétail destiné à l'exportation, les terres cultivées pour produire les bio-carburants (éthanol)...
- des "mico-belts" : les parcs nationaux, les autoroutes "rurales" (situées plutôt à l'ouest, mais encore plus dévoreuses d'espace que les autoroutes intra- ou péri-urbaines), les voies ferrées, les aéroports, les terrains de golf (cf micro-état au sud-est vers la Caroline), sans compter les mines à ciel ouvert (dans le Wyoming ou le Névada), les terres dévorées par les feux de forêt (en Californie), les terres réservées à la production de l'orge (pour la bière), du tabac, des fleurs, des arbres de Noël ou encore du sirop d'érable (plutôt à l'est du pays)...
Au bout du compte, quel est le message véhiculé par cette image cartographique ? Véritable "photographie" de la réalité de l'utilisation du sol ou vision imprégnée en partie de représentations mentales sur le territoire américain ? Il peut être intéressant par exemple de confronter cette carte avec les infographies qui découpent le territoire des pays en fonction des stéréotypes attachés à leur populations ou à leurs territoires (cf cette infographie 12 Ways to Break the USA tirée de l'Atlas of Prejudice). Ces représentations stéréotypées circulent partout sur Internet. Il n'est pas inintéressant de voir qu'elles peuvent se retrouver partiellement dans des travaux en apparence plus scientifiques. Outil de représentation graphique obéissant (en principe) à des codes et à des règles de construction, la carte peut véhiculer aussi, comme tout autre type image, nos représentations mentales ou nos préjugés.
Derrière l'image, le sens de la carte
Part des terres en fonction des différents types d'utilisation du sol, 2012 (source : MLU, 2012)
Troisième problème : cette infographie ressemble à s'y méprendre à la fameuse organisation en "belts" du territoire américain. Est-ce inconscient de la part de l'auteur ou le choix est-il intentionnel ? Rappelons que sur le site Eduscol il s'agit d'après cette carte d'étudier "comment les États-Unis utilisent leur territoire" (sic), comme si la carte donnait à le voir directement. La carte cherche malgré tout à donner une vue réaliste du territoire. Son auteur a cherché, semble-t-il, à respecter certaines localisations. Les aires urbaines représentées en rose sur l'infographie forment ainsi une sorte de ceinture urbaine au nord-est des Etats-Unis : la mégalopole "Bos-Wash" semble se dessiner sur la façade est, mais quid de la mégalopole "San-San" de la façade ouest des Etats-Unis ? Les "usages divers" et les "usages spécifiques" représentés en bandes contiguës par rapport à celle des "aires urbaines" pourraient sembler entrer dans une catégorie proche puisqu'ils participent d'une même artificialisation des sols liée aux activités humaines. Tout le reste du territoire américain correspondrait grosso modo aux grands espaces cultivés du Middle West, aux immenses espaces forestiers et de pâture du Grand Ouest. On aurait affaire là (en apparence et de très loin) à la représentation classique du territoire américain en grandes belts régulières.
Marielle Wastable a bien montré le succès de la notion de belts dans la géographie scolaire française des Etats-Unis. Apparue dès 1911 dans un manuel de géographie, la notion de "belt" constitue un objet scolaire incontournable qui a persisté jusqu'à nos jours. "Le fait d’isoler de grandes aires sous forme de ceintures agricoles (qui deviendront par la suite aires culturelles, économiques et démographiques) dans l’espace américain fait écho aux travaux de Von Thünen qui met en place au XIXe siècle un modèle théorique d’analyse de l’espace agricole (l’espace agricole s’organise sous forme d’auréoles ou ceintures de spécialisation concentriques à partir de la ville-centre)". Cet objet a été peu interrogé ou seulement de manière très récente. L'étude de l'organisation du territoire américain avec la "Sunbelt" (souvent confondue avec sa version moderne le "Croissant périphérique") reste d'ailleurs un grand classique du cours de géographie jusqu'à aujourd'hui. Elle témoigne du fonctionnement de la géographie scolaire dans le secondaire, "souvent perçue par les enseignants et les élèves comme une discipline qui reflète objectivement la réalité du monde, ce qui est enseigné en cours de géographie ne pouvant être que la reproduction exacte de ce monde". De là à penser que ce réalisme perdure dans tous les esprits, et pas seulement dans celui des enseignants ou des élèves...
Dans sa thèse Les Etats-Unis au lycée (1905-2004). Généalogie de la géographie des Etats-Unis en classe de Terminale), Marielle Wastable montre que le découpage des Etats-Unis que l'on retrouve dans les manuels scolaires est en fait inspiré du Census américain (p 139 et suivantes). Le manuel d'Henri Hauser paru en 1911 est l'un des premiers à régionaliser les États-Unis en fonction des activités économiques. Son découpage sera repris et quelque peu affiné par ses successeurs. En vue de simplifier ce découpage et pouvoir le cartographier sous forme d'un schéma facile à retenir, celui-ci réduit à 4 puis 3 régions à partir des années 1980 :
Quatrième problème : l'amalgame entre "occupation" et "usage" du sol constitue un élément assez gênant. Les méthodes qui ont servi à élaborer cette infographie ne sont pas celles qu'on utilise habituellement pour représenter les usages des terres. Comme le fait remarquer à ce sujet cet extrait d'article (Davranche & Nuscia Taïbi, 2015) :
Cinquième problème : le site Bloomberg ne fournit pas de séries temporelles permettant de mesurer des évolutions pour chaque type d'usage, ce que fait pourtant le rapport MLU établi sur des bases nettement plus scientifiques (2012). Cela conduit d'ailleurs Bloomberg à plaquer des encarts de textes sur les infographies en décalage complet avec ce que montre l'infographie qui s'en tient aux données statiques de 2012. Le discours consiste surtout à montrer le gaspillage de terres et l'hyper-concentration aux mains de quelques grands propriétaires. Il est noté par exemple que "Weyerhaeuser Co. est le plus grand propriétaire privé de terrains forestiers aux États-Unis. L'entreprise contrôle 2,3% de tous les produits forestiers commercialisés, sur une superficie de 12,4 millions d'acres, l'équivalent environ de la Virginie-Occidentale... Selon le magazine The Land Report, depuis 2008, la superficie des 100 plus grands propriétaires privés est passée de 28 à 40 millions d’hectares, une superficie supérieure à celle de l’état de Floride".
Au final, cette "carte de synthèse" ne permet pas de montrer les évolutions très contrastées dans l'occupation du sol, en particulier pour les surfaces emblavées qui dépendent de facteurs nombreux et complexes, tels l'évolution du cours de céréales, les changements dans les programmes d'aide, le mode de faire-valoir (en propriété ou en location), la concentration foncière des terres agricoles, la part aussi de l'agriculture irriguée (elle-même très contrastée selon les états) :
Evolution comparée des surfaces irriguées par grandes régions (1949-2012)
Pour
appréhender les dynamiques actuelles du territoire américain, il peut
être intéressant d'étudier cette autre carte qui donne l'évolution de la population dans chaque comté entre 1990 et 2017.
Il en ressort des changements à une échelle assez fine que ne permet
pas de déceler une observation à l'échelle des états. Le site Vividmaps.com
donne accès à un grand nombre de cartes découpant le territoire
américain selon différents critères d'appartenance politique,
linguistique, religieuse. Afin de mesurer le déplacement du centre de
gravité de la population, voici une carte du Census.gov concernant le point moyen des Etats-Unis et son déplacement toujours plus à l'ouest de 1790 à 2010.
Il est possible d'étudier la répartition de la population aux Etats-Unis à travers une carte de densité affichant des données multi-niveaux sur une seule couche d'information.Ce gif animé permet de visualiser l'évolution de la densité à travers l'histoire des Etats-Unis et la conquête progressive de l'Ouest (lire l'article sur l'analyse du peuplement des Etats-Unis à travers une autre cartographie animée beaucoup plus précise). Une autre étude de répartition de la population consiste à voir quelles sont ses ascendances (européennes ou autres), comme l'a fait le Census Bureau à l'échelle très précise des comtés sur la période 2013-17.
— OnlMaps (@onlmaps) 25 janvier 2019
La carte de Joël Garreau peut être recoupée avec cette autre carte des régions culturelles proposée et commentée sur le forum Map Porn.
Dans les années 1970, le professeur de géographie G. Etzel Pearcy a proposé de réduire le nombre d'Etats américains de 50 à 38 et de retracer leurs limites. Pearcy souhaitait accorder plus d'importance à la densité de population, à l’emplacement des capitales (voir cette carte montrant la distance entre la capitale et le centre de gravité de chaque Etat), aux lignes de transport, au relief, à la taille géographique et à la forme des États. Il souhaitait faire passer les limites entre Etats dans des zones moins peuplées. Ce découpage administratif, censé être plus fonctionnel, n'a jamais été retenu. A voir sur le site Strange Maps et dans un article du Washington Post.
Le territoire américain peut être aussi appréhendé en fonction du poids économique des différents états. Bien que peu heureuse sur le plan sémiologique, cette carte permet de se représenter le poids respectifs des états américains et de leurs grandes métropoles en donnant leur PNB en comparaison de celui des villes ou des pays européens (source de la carte : Map Porn).
Le Washington Post propose un autre découpage des 50 états américains si on tenait compte de leurs relations économiques entre eux :
http://www.washingtonpost.com/news/wonk/wp/2016/12/12/the-radical-new-map-that-would-really-reflect-life-in-the-u-s/

Pour compléter ce billet, vous pouvez lire les résultats d'une étude qui propose un découpage du territoire américain en fonction des relations sociales sur Facebook.
Liens ajoutés le 21 février 2019
Une autre façon d'appréhender la population américaine est fournie par une carte qui donne la situation matrimoniale prédominante des Américains (mariés, non mariés, veufs, divorcés) à l'échelle très fine des comtés.
La Suisse a fait l'objet d'une analyse comparable à l'infographie pixelisée produite pour les Etats-Unis.Voici comment la Suisse utilise son territoire par Duc-Quang Nguyen et Mathieu Rudaz, Tribune de Genève, 2 mai 2018.
Les 11 méga-régions qui émergent aux Etats-Unis (source : Brillants maps)
Il s'agit des grandes régions proposées par le Plan d'association régionale dans le cadre du projet America 2050. A comparer à cet autre découpage qui propose 7 méga-régions. Carte à téécharger en haute résolution sur Reddit.
This interactive map of the most common job in every state over the last 40 years reveals a lot about the American economy. https://t.co/vZCOj5os58 pic.twitter.com/QXkTG96HOv— gmapsmania (@gmapsmania) 4 mars 2019
Le site Mapping America a mis au point un Indice de développement humain pour mesurer le bien-être des Américains dans un certain nombre de domaines, notamment la santé, l'éducation et le revenu. Vous pouvez explorer ces scores de bien-être aux niveaux des comtés, des états et des districts à l'aide de la carte interactive
http://www.measureofamerica.org/maps/
A croiser avec la carte de l'espérance de vie aux Etats-Unis :
Lien ajouté le 26 mars 2019
Les méga régions économiques aux Etats-Unis :
http://news.nationalgeographic.com/2016/11/us-commutes-reveal-new-economic-megaregions-map/
L'analyse est tirée de l'article de Garrett Dash Nelson et Alasdair Rae :
An Economic Geography of the United States: From Commutes to Megaregions (2016). Plos One
La carte est consultable en haute résolution et en version interactive sur un site dédié :
http://discovery.dartmouth.edu/megaregions/
Lien ajouté le 4 avril 2019
Le découpage des Etats-Unis en fonction des types de restaurants les plus couramment fréquentés.
http://i.redd.it/j2809sv0lrd01.png
Lien ajouté le 11 avril 2019
Cartographie des revenus des ménages américains en 2016 (ESRI) : http://arcg.is/05yuj9
A comparer à la carte montrant l'évolution les districts qui se sont gentrifiés ou appauvris entre 2000 et 2016 : http://myottetm.github.io/USMapBoxIMO/USLwDispConc.html
Lien ajouté le 13 avril 2019
La carte des dépenses pour l'éducation par district et par école aux Etats-Unis (2016) :
http://www.npr.org/2016/04/18/474256366/why-americas-schools-have-a-money-problem
Liens ajoutés le 28 mai 2019
Defining regions is seldom an easy job. This map shows how likely people are to include certain states into the definition of Midwest https://t.co/o99MpmyrI5 pic.twitter.com/ogUqH0BDny— Simon Kuestenmacher (@simongerman600) November 14, 2018
Une carte des villes américaines où les noms des villes ont été remplacés par ceux de personnes célèbres qui y sont nées, qui y vivent ou qui s'y connectent : http://pudding.cool/2019/05/people-map/
Liens ajoutés le 15 août 2019
Les plus gros employeurs par Etat aux Etats-Unis (Visual Capitalist) :
http://www.visualcapitalist.com/walmart-nation-largest-employers/
Map shows what share of each US state is owned by the federal government. Source: https://t.co/dQgHHzRPTk pic.twitter.com/mqLqn9mhmh— Simon Kuestenmacher (@simongerman600) August 14, 2019
L'United States Geological Survey (USGS) a publié en mai 2019 une mise à jour de la base de données nationale sur la couverture des sols (NLCD), qui détaille les modifications enregistrées sur la période 2001-2016. Les données sont basées sur des images Landsat à 30 mètres de résolution. Les modifications peuvent être visualisées à travers une grille de 1 x 1 km sur l’ensemble des 48 états. La classification a été construite à partir de 16 classes de couverture du sol. Les principaux changements concernent l'ouest et le sud-est des Etats-Unis, avec une utilisation et une couverture du sol liées à l'exploitation forestière, à l'impact des incendies de forêt, à l'augmentation des terres agricoles et à l'urbanisation.
http://www.usgs.gov/news/new-land-cover-maps-depict-15-years-change-across-america
Les données sont téléchargeables ou consultables en ligne à travers un visualisateur.
Les Etats-Unis possèdent depuis 1963 un système de code postal (zip code) qui permet de renvoyer à une zone géographique de plus en plus précise au fur et à mesure qu'on ajoute des chiffres (5 au total). Le site Engaging data permet de tester ce système qui regroupe plusieurs états. En réalité, ce système renvoie plus à des itinéraires qu'à des régions comme l'explique un article du blog Carto, qui déconseille d'utiliser le zip code pour faire de l'analyse spatiale.
http://www.bloomberg.com/graphics/2019-largest-landowners-in-us/
Lien ajouté le 17 novembre 2019
And the dominant message is:— The Decolonial Atlas (@decolonialatlas) November 16, 2019
1) Rich people *earned* this wealth.
2) We all have the opportunity to own as much as them.
3) Our poverty and constant struggles are our own fault.
4) Our anger toward the rich is "envy" or "jealousy."
^ all lies. pic.twitter.com/uCENioj0eB
Lien ajouté le 24 février 2020
They're taking our jobs!"— The Decolonial Atlas (@decolonialatlas) February 23, 2020
1. You're not entitled to it.
2. You probably wouldn't/couldn't do it anyway.https://t.co/kiIMzs1TAm pic.twitter.com/CsP9AXAo8P
Lien ajouté le 21 septembre 2021
Carte de toutes les usines d'assemblage de voitures aux États-Unis (y compris véhicules électriques). Une "Assembly belt" ou "Serpentine belt" qui déborde largement l'ancienne Rust Belt. https://t.co/QTu9r2Qhgj https://t.co/B6uqBTbEF6
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 21, 2021
Today seems like a good day to share this amazing graphic of UK land use
— Simon Evans (@DrSimEvans) January 31, 2022
(I estimate solar farms cover less than one tenth of one percent of the UK – 0.08%)https://t.co/W6LdsR0fun pic.twitter.com/gqHYKv3TEH
Un article de Politico propose un découpage régional des Etats-Unis à partir de l'espérance de vie. L'auteur Colin Woodard y défend le point de vue (discutable) d'un pays partagé en 9 "nations" distinctes sur le plan politique et culturelhttps://t.co/RNxdkC8T42 pic.twitter.com/dExLZmxEmi
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 3, 2023
Reimagining The United States As Only 18 States With New Names & State Capitals
— Brilliant Maps (@BrilliantMaps) January 29, 2025
Other combinations: https://t.co/DnL4hncf8X pic.twitter.com/oittu4aBXj
Le site Maps.com se propose de calculer le centre géographique et le centre démographique pour chaque État des Etats-Unis. La carte montre la distance entre le centre de population de chaque État et son centre géographique. Elle montre également les centres géographiques des 50 États américains, ainsi que ceux des 48 États contigus.
https://www.maps.com/mapping-the-middles-geographic-center-us/
Une animation cartographique pour reconstituer les dynamiques de peuplement aux Etats-Unis sur la période 1790-2010
OneSoil, la carte interactive des parcelles et des cultures en Europe et aux Etats-Unis
Cartographie des incendies en Californie (novembre 2018)
Données Corine Land Cover 2018 sur l'Europe
Cartes et données sur les forêts en France et dans le monde
Cartographier l'empreinte humaine à la surface du globe