Base de données de l'Observatoire Photographique National du Paysage (OPNP)

 

Le trentième anniversaire de l’Observatoire Photographique National du Paysage (OPNP) est l’occasion de mettre à l'honneur la photographie. Développés par le ministère de l’Environnement dans les années 1990, les Observatoires photographiques du paysage permettent de comparer plusieurs images réalisées d’un même point de vue, au même cadre, mais à des moments différents espacés généralement d’une ou plusieurs années. Ces Observatoires doivent être représentatifs des lieux et reproductibles dans le temps. 

L'OPNP, dont le fonds photographique est conservé aux Archives nationales, comprend environ 2000 images. Le Ministère de l'Écologie et du Développement durable propose un portail d'accès géographique à ces images :
https://terra.developpement-durable.gouv.fr/observatoire-photo-paysage/home/


 
Ce site de navigation de l'OPNP, qui pourrait constituer à terme un proto Street View à la française, ne propose pour l'instant que 20 itinéraires :
  • le parc naturel régional (PNR) du Pilat
  • le PNR des Vosges du Nord
  • le PNR de la Haute vallée de Chevreuse
  • le PNR d’Armorique
  • l’Hérault
  • le plateau de l’Arbois
  • le Nord-Pas-de-Calais
  • les Côtes d’Armor
  • le canton de Saint-Benoît de Sault
  • les environs de Valence
  • les Hauts-de-Seine
  • la ville de Montreuil
  • la vallée de Dhuyes et de la Bléone
  • le Livradois-Forez
  • la forêt d’Orient
  • les friches industrielles de Lorraine
  • Picardie Maritime
  • la banlieue de Paris
  • la Réunion
  • et la Martinique

Prolongements

Qu'est-ce qu'un observatoire photographique du paysage
http://www.geoffroymathieu.com/lespanoramistes/accueil.html

L’Observatoire Photographique National du Paysage a 30 ans
http://www.ecologie.gouv.fr/lobservatoire-photographique-national-du-paysage-30-ans

Expo de la BNF "Paysages français. Une aventure photographique (1984-2017)"
http://expositions.bnf.fr/paysages-francais/

En vingt ans, est-ce que ça change, une rue ? (Télérama)
http://www.telerama.fr/divers/en-vingt-ans,-est-ce-que-ca-change,-une-rue,n5326114.php

Observatoire Photographique du Paysage du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche
https://www.geoffroymathieu.com/lespanoramistes/accueil.html

Observatoire Photographique du Paysage de l'Aveyron
https://paysageaveyron.fr/paysage/observatoire-photographique-du-paysage/

Observatoire Photographique du Paysage des Causses et Cévennes
http://observatoire-causses-et-cevennes.fr/opp/

Observatoire Photographique du Paysage de la Vallée de la Chimie
http://www.caue69.fr/modules/smartsection/item.php?itemid=418


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L'histoire par les cartes : l'Atlas historique de la France (L'Histoire - Les Arènes)


L'Atlas historique de la France, qui sort en librairie le 4 novembre 2020, a été réalisé en coédition par le revue L'Histoire et la maison d'édition Les Arènes, tout comme l'Atlas historique mondial paru en 2019. Préfacé par Joël Cornette, cet atlas propose 375 cartes largement issues du riche fonds dessiné par Légendes Cartographie pour L'Histoire. Ces cartes ont été choisies et organisées par Christian Grataloup, le "plus historien des géographes" (voir son portrait sur le magazine de L'Histoire)


Le corps du livre suit une trame chronologique de la préhistoire à nos jours. La dernière partie, sur les usages du passé, montre en quoi les grands crus de Bourgogne et du Bordelais, la Route de l'esclave aux Antilles, l'archéologie préventive ou encore les lieux de mémoire de la Grande Guerre contribuent à éclairer notre connaissance du passé national. Pensé comme un outil au service la connaissance et de sa transmission, l'atlas est également numérique : toutes les cartes sont consultables et téléchargeables grâce à leur code indiqué dans le livre.


Interview de Christian Grataloup sur TV5 Monde :







 Aperçu de quelques cartes diffusées par @Maglhistoire et @LegendesCarto :

En complément

La ville du quart d'heure en cartes et en schémas

 

Le concept de "ville du quart d'heure" est devenu très populaire dans le cadre du confinement puis du déconfinement et a bénéficié d'une forte visibilité lors des élections municipales notamment à Paris (cf argument mis en avant par Anne Hidalgo dans la campagne 2020). Depuis, le concept s'est largement répandu dans d'autres pays.

Mais que recouvre cette notion ? Ce concept porté par Carlos Moreno (@Carlos MorenoFr) amène à repenser les rythmes de la ville et les fonctions dévolues aux différents équipements qui la composent. Il s'agit de favoriser l'hyper-proximité par rapport aux services et aux équipements urbains les plus courants.  Cette conception de la ville entend offrir un rythme de vie apaisé, solidaire et bas carbone. Comment ? En rendant accessible à pied ou à vélo en quinze minutes les six fonctions sociales, urbaines et territoriales essentielles d’une cité, à savoir : se loger, produire, accéder aux soins, s’approvisionner, apprendre et s’épanouir. La "ville du quart d'heure" s'inscrit donc dans une approche durable de la ville. D'aucuns y voient un projet de chrono urbanisme séduisant (peut-être la ville du futur ?). D'autres pensent qu'il s'agit d'une simple lubie urbaine qui renverrait à un fantasme bobo.

  • « Paris, future capitale mondiale du quart d’heure ? » (Le Parisien, 17 septembre 2020)
  • « La ville du quart d’heure, nouvelle hype des stratégies urbaines » (Décideurs magazine)
  • « La ville du quart d'heure, nouvelle lubie urbaine ? » (Les Echos)
  • « La ville du quart d'heure, utopie, fantasme, écran de fumée ? » (Chroniques d'architecture)
  • « Ville du quart d’heure, ville des GAFA ? » par Marco Cremaschi (Métropolitiques)

 

Le concept de la ville du quart d’heure remonte aux années 1960. Carlos Moreno a commencé à travailler sur le sujet il y a 6 ans. Il précise qu’il s’agit d’un concept qui fait débat (voir sa vidéo de présentation lors du Sustainable Cities Summit 2020). Cela induit un changement d’approche et de paradigme autour d’une vision tempo centrique de la ville. Il distingue la ville du quart d’heure, terme utilisé pour désigner le concept dans les zones compactes, et le territoire de la demi-heure pour les zones moins denses.


Quel temps d’accès moyen aux équipements et aux commerces dans les grandes villes ? La Gazette des communes s'est penchée sur l'accessibilité à pied à différents équipements courants (commerces, sport, santé...) dans 11 grandes villes de France.


A l'heure de la pandémie et des déplacements urbains limités, on parle de plus en plus de la ville du 1/4 d'heure, même en Amérique du Nord où les villes sont encore souvent axées sur la voiture. L'entreprise géospatiale Here propose une application en ligne qui permet de voir quels sont les services accessibles dans un rayon de 15 minutes aux Etats-Unis. La ville de Portland dans l'Oregon a cartographié les zones d'accès piéton aux magasins et autres services en moins de 20 mn. Le New York magazine s'interroge si le concept mis en avant à Paris est adapté et adaptable dans le cas de New York. C40 Knowledge met l'accent sur le fait que le principe doit rester flexible et être adapté aux différents contextes urbains, il doit en tous les cas permettre de reconstruire les villes autrement. The Globe and Mail s'intéresse aux villes du quart d'heure au Canada.

Les services statistiques du Canada donnent également accès à une application en ligne qui permet de visualiser l'accessibilité aux services de proximité (commerces, écoles, transports...) en fonction des quartiers.


La ville du quart d’heure. Mettre un pied dans l'urbanisme tactique (Medium)

Recueil sur la ville du quart d'heure. Chaire ETI (Université Paris1

La ville du quart d'heure, dépasser l'effet de mode (Pierre Pontecaille)

La Covid-19 : une opportunité pour transformer les mobilités par l’urbanisme tactique (The Conversation)

Le confinement nous ramène à l’échelle de la rue pour bien vivre en ville (Enviesdeville)

Graells-Garrido E, Serra-Burriel F, Rowe F, Cucchietti FM, Reyes P (2021) A city of cities: Measuring how 15-minutes urban accessibility shapes human mobility in Barcelona. PLoS ONE 16(5) : e0250080. 




Liens ajoutés le 14 mai 2021




Lien ajouté le 5 juillet 2021


Lien ajouté le 2 août 2021

Lien ajouté le 19 janvier 2022

Lien ajouté le 18 septembre 2022

Liens ajoutés le 17 octobre 2022


Lien ajouté le 12 mars 2022


Lien ajouté le 20 octobre 2023
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L'histoire par les cartes : la base de données HiSCoD (Historical Social Conflict Database)


La base de données HiSCoD (Historical Social Conflict Database) a pour objectif de mettre à disposition de la communauté scientifique et du grand public, des informations sur les phénomènes contestataires, de la fin du Moyen Âge au XIXe siècle. Au total, près de 10 000 événements contestataires sont renseignés.

Ce travail est le résultat des recherches menées par Cédric Chambru et Paul Maneuvrier-Hervieu dans le cadre de leurs thèses de doctorat. Il s’inscrit dans la continuité des travaux initiés, à partir des années 1950, sur les révoltes d’Ancien Régime menés par Boris Porchnev, Roland Mousnier, Richard Cobb, Charles Tilly, Yves-Marie Bercé, E. P. Thompson, Louise A. Tilly, René et Jeanne Pillorget, Madelaine Foisil, Roger Wells, John Markoff, et Jean Nicolas. L’objectif est de regrouper et d’harmoniser les recherches existantes sur les conflits sociaux, et de publier les résultats de travaux en cours, au sein d’une base de données, recensant l’intégralité des événements contestataires.

L’outil cartographique permet de retrouver les lieux où des émeutes sont survenues et d’accéder aux fiches individuelles contenant la description de l’événement.

Cédric Chambru, Paul Maneuvrier-Hervieu, Historical Social Conflict Database. Université de Caen
https://www.unicaen.fr/hiscod/


Lien ajouté le 15 février 2022


Lien ajouté le 22 février 2022


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Atlas des objectifs de développement durable (Banque mondiale)

 
La Banque mondiale publie chaque année un Atlas des Objectifs de développement durable (ODD). Cette publication en ligne (en anglais) propose des représentations graphiques originales pour visualiser et explorer les enjeux des ODD.

L’Atlas a recours à une mise en récit (story telling) pour éclairer chacun des 17 objectifs et illustrer les progrès vers la réalisation des ODD. Il donne également des clés conceptuelles pour mieux comprendre comment sont mesurées ces avancées. Par ailleurs, lorsque des données actualisées sont déjà disponibles, il rend compte des effets de la pandémie de COVID-19 sur les indicateurs traités. Les données servant à construire les cartes et les graphiques sont toutes téléchargeables.



Des visualisations de données originales

Le chapitre 1 (Pas de pauvreté) appelle à mettre fin à la pauvreté d’ici 2030. À la veille de la pandémie, 659 millions de personnes luttaient avec moins de 2,15 dollars par jour. La pandémie a interrompu des années de progrès vers l’élimination de l’extrême pauvreté, augmentant de 70 millions le nombre de personnes extrêmement pauvres.

Le chapitre 2 (Faim zéro) appelle à éliminer la faim et à parvenir à la sécurité nutritionnelle pour tous grâce à un accès accru à une alimentation saine. Dans le monde, 3,1 milliards de personnes n'ont pas les moyens de s'alimenter sainement, un défi aggravé par des crises mondiales comme l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Le chapitre 3 (Santé et bien-être) permet de mesurer l’impact du COVID-19 sur la santé mondiale.

Le chapitre 4 (Éducation de qualité) permet de comparer l’évolution de la pauvreté des apprentissages en termes relatifs et absolus grâce à un diagramme en barres Marimekko. L’élève moyen dans le monde a environ un an de retard par rapport à son niveau d’apprentissage attendu, avec des pertes plus importantes dans les pays les plus pauvres.

Le chapitre 6 (Égalité des sexes) appelle à parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et des filles. 

Le chapitre 7 (Énergie propre et d’un coût abordable) exploite des images satellites prises de nuit pour mettre en lumière les grandes variations de l’éclairage nocturne dans des parties du globe à la population comparable, soulignant ainsi les inégalités d'accès à l’électricité.

Le chapitre 8 (Travail décent et croissance économique) vise à promouvoir une croissance économique soutenue, inclusive et durable, le plein emploi et un travail décent pour tous.

Le chapitre 9 (Industries, innoveation et infrastructures) appelle à la construction d’infrastructures résilientes, à la promotion d’une industrialisation inclusive et durable et à la promotion de l’innovation. 

Le chapitre 10 (Réduction des inégalités) s’efforce d’expliquer un concept complexe, à savoir les inégalités de revenu, en s’appuyant sur des graphiques dynamiques et des mises en récit illustrant la situation de différents pays.

Le chapitre 11 (Villes et communautés durables) vise à rendre les villes et les communautés inclusives, sûres, résilientes et durables. 

Le chapitre 12 (Production et consommation responsables) appelle à une production et une consommation durables de biens et de services. Pour de nombreux pays, la croissance continue de se faire au détriment des ressources naturelles.

Le chapitre 13 (Action climatique) appelle à une action urgente pour lutter contre le changement climatique et ses impacts. 

Le chapitre 14 (Vie marine) propose une mappemonde représentant non pas les continents mais les océans qui permet de visualiser facilement la répartition des coraux et autres espèces marines en danger.

Le chapitre 15 (La vie sur Terre) vise à protéger, restaurer et promouvoir l’utilisation durable des écosystèmes terrestres et des forêts, à stopper et inverser la dégradation des terres et à mettre un terme à la perte de biodiversité.

Le chapitre 16 (Paix, justice et institutions fortes) appelle à promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives, à assurer l’accès de tous à la justice et à construire des institutions efficaces, responsables et inclusives. 

Le chapitre 17 (Des partenariats pour les objectifs) appelle à la revitalisation du partenariat mondial pour le développement, qui dépend d’une mobilisation plus importante et durable des ressources.

Les données utilisées sont tirées des Indicateurs du développement dans le monde de la Banque mondiale et enrichies à l’aide de nouveaux éléments produits par des scientifiques et des chercheurs dans le monde entier.

Voir cette page pour accéder à des éditions antérieures de l'Atlas que l'on peut télécharger en version française et comparer pour voir les évolutions dans l'approche des ODD (versions disponibles de 2005 à 2018). 

A l'occasion des #Gisday2020, ESRI propose une sélection de story maps sur les 17 objectifs du développement durable.

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L'histoire par les cartes : la British Library met à disposition la collection du roi George III sur Flickr


La British Library met à disposition 40 000 cartes disponibles gratuitement en ligne. Ces documents datant de 1500 à 1824 font partie de la collection du roi George III (K.Top) et comprennent des cartes, des atlas, des dessins d'architecture, des dessins animés et des aquarelles. Un premier lot de 18 000 images est d'ores et déjà consultable en ligne via la collection Flickr Commons de la British Library.

Ce travail de catalogage, d'archivage et de numérisation du fond K.Top a duré plus de sept ans. Ces cartes et ces vues ont été élaborées pendant la période de formation de l'Empire britannique. Il s'agit d'une ressource précieuse pour étudier la façon dont la Grande-Bretagne percevait et interagissait avec le monde au cours de cette période.

 

Parmi les points forts de cette collection :

  • Une carte dessinée à la main de New York, présentée en 1664 au futur Jacques II
  • Une carte de la Chine en 1719 réalisée par le jésuite italien Matteo Ripa
  • Un ensemble de dessins sur Lucques par l'artiste italien Bernardo Bellotto, vers 1742
  • Une grande carte manuscrite de James Cook des îles de Saint-Pierre-et-Miquelon, en 1763
  • Des aquarelles d'artistes renommés du XVIIIe siècle tels que Paul Sandby et Samuel Hieronymus Grimm
  • Des vues de l'Ontario moderne dessinées par l'artiste Elizabeth Simcoe vers 1792
  • La première carte complète concernant l'usage du sol à Londres depuis 1800.

Les cartes sont également mises à disposition sur le Georeferencer de la British Library, une application interactive qui permet aux utilisateurs de transformer des cartes en données en ajoutant des informations aux collections numérisées de la British Library.

Au total, la British Library a mis plus d'un million de documents sur Flickr depuis 2007.

La British Library propose également des expositions en ligne sur les globes européens du XVIIe et XVIIIe, sur les cartes satiriques, sur les cartes imaginaires, sur les cartes du XXe siècle.

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Cartes et cartographies dans le monde anglophone aux XVIIe et XVIIIe siècles (colloque 2021 rediffusé en ligne)

Deuxième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2020)


En 2020, le défi cartographique #30DayMapChallenge en est à sa 2 édition. Le principe défini par Topi Tjukanov, qui est à l'origine de ce défi, est toujours le même : proposer une carte originale pour chacun des 30 jours du mois de novembre. Avec comme seule règle, le thème du jour qui doit respecter la liste suivante :



En consultant Twitter avec le hashtag #30DayMapChallenge, il est possible d'avoir accès à de nombreuses productions cartographiques qui donnent une idée des possibilités offertes aujourd'hui par les outils de visualisation et de traitement de l'information géographique. Pour cette 2e édition, on observe un plus grand nombre de contributions, mais d'après Boris Mericksay « on perd en qualité et originalité ». Pour Aurélien Chaumet, « il y a des choses surprenantes dans le lot ». Il est un peu difficile d'émettre un avis global tant les propositions sont nombreuses et diverses.
 
Voici une sélection de productions cartographiques réalisées pour l'édition de novembre 2020 (liste non exhaustive). Cliquer sur le hashtag du thème pour accéder à une liste plus complète sur Twitter :


Tout au long du mois de novembre 2020, plus de 7500 cartes ont été réalisées. Le compte Thirty Day Map Challenge Bot a relayé la diffusion de ces productions sur Twitter. Haifeng Niu en a réalisé une recension très complète sur Github. Voir également la galerie cartographique proposée par David Frigge (avec possibilité de chercher par mots-clés). @MaelleAMM y a participé et livre son expérience ainsi que ses coups de coeur sur ce beau challenge. Voir également ce fil Twitter qui résume les contributions de chaque participant en fonction du nombre de "like" obtenus par chaque carte.

Aux Savoirs Ambulants, on adore les cartes... mais on est pas vraiment cartographes. 


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