Aperçu de la page d'accueil du site Geoactivismo.org
Le terme géoactivisme est défini ici comme une « forme d'activisme à l'aide ou à partir d'outils et de méthodologies en lien avec les géotechnologies et la géographie ». Il s'agit de « cartographier pour ne pas être cartographié. A la confluence de différentes géographies et cartographies critiques, de l'étude des spatialités et des géotechnologies, le but est de raconter/élaborer une autre histoire cartographique, généralement contre-hégémonique et toujours critique, bien que des outils, technologies ou méthodes "classiques" soient souvent utilisés. Les sciences géographiques et la cartographie sont des langages conçus à partir de et pour le pouvoir, donc les subvertir devient l'activité naturelle du géoactivisme ».
Le site fait partie d'un réseau plus large Human Rights Everywhere (Hrev.org) dont l'objectif est de « rendre visibles les processus de résistance et de mémoire à travers des outils cartographiques et de communication, ainsi que des actions directes dans les territoires. »
Le site Geoactivismo.org contient beaucoup d'exemples d'application dans ce domaine. L'occasion de découvrir une série de billets intitulés "La carte est un artefact politique", notamment ce billet que les amoureux des cartes apprécieront : "Quand Mercator était communiste".
Sur les rapports entre cartes et guerre. "Il n'y a pas de guerre qui commence sans cartes, et pas de guerre qui se termine sans elles".
Il est possible de télécharger un manuel de cartographie collaborative élaboré dans le cadre d'ateliers collectifs. « La cartographie est un moyen, pas une fin. Elle doit faire partie d'un processus plus large, être davantage une "stratégie", un "moyen pour" la réflexion, la socialisation des savoirs et des pratiques, la promotion de la participation collective, le travail avec de nouvelles personnes, l'échange de connaissances, l'opposition aux espaces hégémoniques, l'encouragement à la création et à l'imaginaire, la visualisation des résistances, la mise en évidence des relations de pouvoir...».
Digital Democracy soutient les communautés locales qui défendent leurs droits humains et environnementaux en fournissant des outils numériques de base pour collecter, partager et gérer des informations sur toutes sortes de violations et d'abus #storymaphttps://t.co/cYaIK7lc5P pic.twitter.com/0aGy7EYwUf
— Sylvain Genevois (@mirbole01) August 25, 2022
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