L'idée de proposer des cartes d'itinéraires verticales pour en faciliter la lecture est déjà ancienne. @Matamix leur donne une nouvelle approche originale en proposant de cartographier ce que l'on perçoit lorsqu'on se déplace sur la ligne TGV Paris-Lyon-Marseille. La démarche est transposable sur d'autres itinéraires.
Dans le premier exemple, il s'agit de cartographier le nombre de vaches sous forme d'isotypes à chaque kilomètre parcouru. Dans le second exemple, la carte devient un graphique de type diagramme en barres non dénué de spatialité (distance en km du départ à l’arrivée). Trois dimensions viennent à l’esprit si on veut essayer de retranscrire l’expérience du paysage quand on s’assied dans un train :
- Ce qui vit : est-ce qu’on peut apercevoir du monde derrière sa fenêtre ? Des humains ou des animaux ? Difficile de connaître la localisation des chevreuils et des sangliers alors concentrons nous sur les vaches et les autres.
- Ce qu’on voit : En regardant l’occupation du sol aux abords de la voie ferrée, on se rapproche de l’impression visuelle que l’on peut ressentir en regardant par la fenêtre.
- Ce qui pousse : les cultures sur les parcelles à proximité nous montrent aussi qu’on traverse des mondes différents au fur et à mesure de l’approche de la Méditerranée.
Tentative de description du paysage sur la ligne à grande vitesse Paris-Lyon-Marseille.
— Mat (@matamix) December 17, 2022
Ce qui vit / ce qu'on voit / ce qui pousse.
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D'autres cartes et data visualisations à découvrir sur le site MTMX :
https://mtmx.github.io/
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